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Wiko dans la tourmente avec des smartphones espions…

Par Ruby Charpentier

Wiko traverse une mauvaise passe. En effet, le fabricant a reconnu que ses smartphones collectaient des données afin de les envoyer ensuite vers la Chine, la maison-mère. Pour enrayer cette crise, Wiko a indiqué qu’il effectuerait des mises à jour sur ses mobiles pour que ce phénomène de transfert soit limité.

Wiko, des collectes de données à l’insu de l’usager

Wiko fait parler de lui, mais en mal, puisque la marque sino-française vient d’être pointée du doigt pour transférer des données collectées à partir de ses smartphones vers la maison-mère Tinno, et cela, à l’insu des usagers. C’est en tout cas ce qu’a découvert un spécialiste de la sécurité se faisant appeler Elliot Alderson.

A priori, c’est par deux applications installées par défaut sur le smartphone, que Wiko opère pour effectuer ces collectes de données. Ces deux fonctionnalités se nomment ApeSale et ApeStsMonths et fournissent ainsi des informations au serveur Tinno comme le numéro de série, les données issues du GPS ou le système d’exploitation utilisé.

Wiko n’a d’ailleurs pas nié effectuer cette collecte et ce transfert des données, en se défendant comme elle pouvait. Ainsi, la marque française minimise le phénomène, arguant que ces transferts permettent d’améliorer ses services grâce aux statistiques récupérées.

Des smartphones espions

Wiko a précisé qu’étaient surtout recueillies des données techniques et non des données personnelles, ce qui est à moitié vrai, puisque l’on peut avoir beaucoup de données confidentielles client dès lors que l’on accède aux données spécifiques de son smartphone.

Face au tollé provoqué par cette forme d’espionnage, la société Wiko a toutefois décidé de réagir, bien qu’elle tente dans le même temps de dédramatiser ses actes. Des mises à jour devraient bientôt voir le jour afin de mettre fin à cette pratique assez opaque.

Avec cette mise à jour, les mobiles Wiko ne pourront que donner l’IMEI, le numéro de modèle et le pays où le mobile est utilisé. De plus, cela sera seulement possible lorsque l’usager validera au démarrage du smartphone les « termes et conditions d’utilisation » de celui-ci. Voilà de quoi être rassuré, même si Wiko risque de perdre un certain capital confiance dans l’affaire…

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