Se targuant d’une croissance en hausse de 12% en 2012, les maisons d’édition françaises de logiciels se portent comme un charme. Attaquant 2013 du bon pied, ces éditeurs apportent leur petite contribution à la baisse du chômage.
Les éditeurs français en croissance constante
12%, tels est le chiffre de l’honorable progression du chiffre d’affaire global des éditeurs de logiciels français. Bien entendu, celui-ci, prit seul, n’est qu’un indicateur puisqu’il englobe petits et grands du marché. Le bilan annuel établit par le Syntec Numérique met en évidence un chiffre d’affaire total atteignant 8,1 milliards d’euros fin 2012.
A savoir que les plus puissants, soit 5% des sociétés, pèsent à eux seuls près de 63 % de cette somme. Franck Sebag, responsable de l’étude en question, précise que « Les logiciels en mode SAAS représentent 15% de l’activité pour les éditeurs réalisant moins de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cela indique une tendance plus naturelle pour ces sociétés de plus petite taille, à lancer leur activité sur ce modèle ».
Une croissance qui profite à la baisse du chômage
La règle est immuable : quand il y a de la croissance, l’activité génère de l’emploi. Cela se vérifie chez les éditeurs de logiciels, l’étude démontrant que 69% d’entre eux se disent prêt à embaucher pour combler un manque de personnel. La preuve en est faite avec 10% d’augmentation de l’effectif de ce secteur l’année passée, portant le chiffre à 50 000.
Dans le top 3 : Dassault Systèmes en tête, pesant 1,8 milliards de chiffre d’affaire avec 5% de hausse en 2012. Sur la seconde place du podium, Murex, atteignant 329 millions d’euros de CA. C’est à Criteo que revient la médaille de bronze, qui ayant plus que doublé son CA, atteint maintenant 195 millions d’euros.
En bref, un secteur sain et en pleine évolution : d’agréables nouvelles tant le marché du travail est actuellement en proie à la crise.
