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Police : la plateforme Pharos et les flics du Web

Par Emmanuel

Deux affaires retentissantes ont mis récemment en lumière la plateforme Pharos, où travaillent les policiers du Net. Basés à Nanterre, des policiers et des gendarmes travaillent sur une plateforme de recoupements des signalements de faits délictueux sur le web, afin que les plus répréhensibles puissent trouver des réponses pénales et que la toile ne soit plus une zone d’impunité totale.

La plateforme Pharos et les policiers de net

Ces derniers jours, l’actualité a été émaillée par deux faits très graves qui auraient pu rester impunis, sans les signalements des internautes et sans le travail des policiers de la plateforme Pharos (Plateforme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements). Ils sont en effet, à l’origine de l’arrestation du jeune homme ayant martyrisé un chat à Marseilles et de deux jeunes ayant agressé un handicapé en Isère.

Les auteurs de ces infractions ont posté leurs méfaits sur le net en pensant qu’ils resteraient anonymes, mais une grande quantité d’internautes émus, ont alors signalé les vidéos comme des contenus délictueux au niveau de la plateforme Pharos. La grande quantité de signalements a généré une alerte au niveau de cette institution, qui a alors enclenché une enquête. Quelques jours à peine après les faits, tous les auteurs étaient interpellés et conduits devant la justice.

En savoir plus, sur la plateforme Pharos…

Derrière l’acronyme « Pharos », se cache des hommes et des femmes dont la mission est d’empêcher que le web soit une zone de non droit. Une douzaine de policiers et de gendarmes basée à Nanterre, sous le commandement de la commissaire divisionnaire Valérie Maldonado, sont chargés principalement de centraliser tous les recoupements, de les vérifier et de transmettre les procédures à des enquêteurs de la lutte contre la cybercriminalité.

L’an dernier la plateforme Pharos a reçu 129000 signalements qui ont amené plus de 500 enquêtes. Des chiffres sans cesse en augmentation, puisqu’en 3 ans, les enquêteurs ont vu une hausse de 65% des signalements, que cela soit des photos, des vidéos ou du texte. La grande majorité des signalements (56%) porte sur les escroqueries, 12% concernent des actes ou propos racistes, ou incitant à la violence, et 10% sur des contenus pédopornographiques. La quantité de travail de ces cyberflics est donc colossale !

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