Google dit non au « porno vengeur », aussi connu comme « Revenge Porn ». Une pratique qui vise à humilier son « ex », en publiant des photos ou des vidéos de l’intéressé(e) nu(e) ou en train de faire l’amour. Des sites se sont même fait une spécialité de ce type de contenus sur le web, bien que cela soit totalement illégal et des condamnations ont déjà eu lieu ces derniers mois dans le monde, concernant ce phénomène.
Google promet de s’attaquer au phénomène du porno vengeur
Google a décidé d’agir aussi de son côté et va faire un très gros ménage dans ce domaine en supprimant des milliers de photos ou de vidéos et en déréférençant certains sites web. L’entreprise est parfaitement consciente des ravages que peuvent faire dans une vie, des photos ou des vidéos dans une situation intime, mis aux regards de toute la planète (amis, famille, collègues, etc.).
Comme l’expliquent certains psychologues, le Revenge Porn a des conséquences catastrophiques dans certains cas, car ils s’apparentent à des sensations très proches du viol, où la victime se sent humiliée, salie, sans dignité, etc. D’autant que très souvent dans ce genre d’affaire, la victime ne sera jamais indemnisée et n’aura jamais l’impression que justice a été rendue. Pire, pour pouvoir supprimer les photos ou les vidéos d’un site, certains gestionnaires de sites web peu scrupuleux et plus soucieux des statistiques de leurs sites web, font payer les victimes pour accepter de supprimer certains contenus !
Google proposera donc un formulaire que les victimes pourront remplir et une équipe se chargera de déréférencer les contenus sexuellement explicites quelques semaines plus tard. Il s’agit donc d’une avancée notable, même si la firme de Mountain View précise que cela n’empêchera pas de nouveaux sites de sans cesse exploiter ces images ou ces vidéos, car il est facile de créer des clones et des sites miroirs, dont la victime n’aura pas connaissance… Mais disons qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction pour s’attaquer au Porno vengeur et une solution offerte aux victimes pour supprimer petit à petit les contenus la concernant d’internet.
