Accueil » Actualités » Confidentialité : l’Allemagne dit non au partage des données entre WhatsApp et Facebook

Confidentialité : l’Allemagne dit non au partage des données entre WhatsApp et Facebook

Par Emmanuel

L’Allemagne a décidé d’interdire le choix que Facebook a fait récemment, de partager les données de WhatsApp, l’application qu’il a racheté et qui avait pourtant affirmé à l’époque que la vie privée des utilisateurs resterait intacte. Un engagement qui s’est rapidement évaporé, puisque les deux entreprises ont décidé de partager les informations de leurs milliards d’utilisateurs respectifs…

Partage de données : l’allemagne refuse le diktat de Facebook et dit Nein !

L’Allemagne a toutefois tenu à remettre les pendules à l’heure et s’oppose à ce partage des informations confidentielles entre les deux entreprises. Arguments mis en avant, Facebook et WhatsApp ont trompé leurs utilisateurs en faisant des promesses publiquement qu’ils ne tiennent pas et surtout les deux entreprises violent la loi, en ne sollicitant pas le consentement des utilisateurs sur la question de l’accord de ce partage.

L’autorité de protection des données personnelles de Hambourg demande à WhatsApp et à Facebook de cesser immédiatement le partage et la collecte de données entre les deux groupes. Techniquement, l’autorité « interdit à Facebook, avec effet immédiat, de collecter et stocker les données des utilisateurs allemands de WhatsApp. Il est également ordonné à Facebook de supprimer toutes les données qui ont déjà été transmises par WhatsApp ».

Aucun consentement préalable des utilisateurs, drôles de méthodes chez Facebook…

Il est étonnant que seul l’Allemagne ait décidé de lancer cette interdiction et non la communauté européenne dans son ensemble, car comme l’indique l’Allemagne il s’agit d’une tromperie vis-à-vis des utilisateurs et du public, aucune base légale ne permet cette décision des plateformes et cela va à l’encontre du droit sur le consentement préalable, d’autant qu’à l’époque de leur inscription à WhatsApp, certains clients avaient payé 1 euro par an, ce qui signifie qu’un engagement contractuel avait été pris entre l’entreprise et ses « clients », où figure clairement le respect de la vie privée et le non partage des données personnelles.

Selon Facebook, « cette quantité gigantesque de données n’a pas encore été collectée », l’action de l’Allemagne est donc prématurée. L’autorité a répliqué « La gravité de la violation de la protection des données aura un impact beaucoup plus grave », une fois qu’elle aura vraiment eu lieu.

Vous aimerez aussi

S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
0
Nous serions ravis d'avoir votre avis, laissez un commentaire !x