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Internet : vers des sites moins gourmands en énergie et plus « verts »

Par Emmanuel

On n’intègre pas souvent l’impact de l’économie numérique sur l’environnement et pourtant internet est de plus en plus énergivore et certains sites sont particulièrement gourmands en énergie et font office de mauvais élèves dans ce domaine. Les différences entre les sites sont parfois astronomiques, l’Ademe (agence de maitrise de l’énergie) et plusieurs associations recommandent de réellement commencer à prendre des mesures, car la facture énergétique s’accroit à un rythme affolant.

Internet devient un gouffre énergétique et il est temps d’agir…

Le principal problème de la consommation énergétique de l’économie numérique, c’est qu’elle ne prend absolument pas en compte ce problème, lors de la conception des sites web. Thierry Leboucq a expliqué lors de son étude baptisée «Web energy archive» : «Les développeurs de sites aujourd’hui ne se soucient pas du tout de l’énergie qui sera consommée, ni du matériel qu’il faudra pour utiliser leurs produits».

L’Université de Dresde (Allemagne) a réalisé une étude de la consommation mondiale de l’énergie par internet en 2005, elle ne représentait que 0,8%. La même étude réalisée en 2012 a révélé qu’internet utilisait 2% de la consommation mondiale, soit l’équivalent de l’aviation civile ! L’Université de Dresde a effectué un pronostic suivant la courbe évolutive de l’utilisation d’internet et si rien n’est fait en 2030, internet engloutira l’équivalent de l’énergie mondiale de l’année 2008… plutôt inquiétant, dans un monde où l’énergie n’est pas illimitée.

Vers un internet moins gourmand en énergie ?

Pourtant des solutions existent déjà pour faire en sorte qu’un site soit moins gourmand, car on sait précisément mesurer l’énergie nécessaire pour afficher une page ou lorsqu’un utilisateur clique sur un lien. «les meilleurs consomment 10 watt-heures et les plus mauvais 259 watt-heures». Pour faire chuter ces résultats et proposer des sites plus « verts », il faudrait que les développeurs choisissent des langages adaptés, limitent les requêtes avec les serveurs, optimisent le poids des images, etc.

Les partisans du projet «Web energy archive» indiquent également que les choix des utilisateurs ont des impacts directs sur la consommation énergétique mondiale. Chaque action des internautes nécessite des dialogues entre le navigateur, le site et les serveurs, que cela soit pour envoyer une photo, laisser un commentaire sur un réseau social ou cliquer sur un lien. Ils recommandent d’utiliser plutôt des tablettes ou des smartphones, cinq fois moins énergivores, qu’un PC ou pire… qu’une télé connectée au web. Il est également conseillé d’utiliser comme navigateur Firefox ou Internet Explorer, plutôt que Google Chrome.

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azzaro72

Bonsoir,
Et sans compter, ceux qui, comme moi, n’ont pas 20 Megas ou plus de débit mais plafonnent lamentablement à 1 (oui 1 à 15km de Tours en 2014 !) Merci de penser à nous

Cordialement

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