Nous en parlions il y a à peine un mois, deux chercheurs soucieux de mieux appréhender les rapports qui pouvaient se faire entre l’homme et la machine, avaient décidé de créer HitchBot, un robot destiné à faire de l’auto-stop. HitchBot est parti de la ville d’Halifax et a rejoint celle de Victoria, un périple de 6000 kilomètres au cœur du Canada, que ce dernier est parvenu à réaliser en seulement un mois !
HitchBot : l’aventure du robot auto-stoppeur qui a fait 6000 km au Canada
HitchBot, le premier robot « voyageur » est parvenu à réaliser un voyage de 6000 kilomètres sur les routes du Canada en auto-stop. Il était parti de la Ville d’Halifax sur la côte de l’océan Atlantique et a rejoint la ville de Victoria sur la côte du Pacifique ! Le robot est arrivé sain et sauf en un temps record, preuve que l’homme et la machine peuvent s’entendre. C’était d’ailleurs le but de cette expérience incroyable, étudier la capacité d’empathie des hommes face à un robot. Il en ressort que l’homme est bon ! Plutôt rassurant, dans un monde qui nous prouve souvent le contraire…
HitchBot n’a cependant pas fait que de la route, il a pu partager de nombreux moments de vie avec toutes les personnes qui l’ont transporté. Le petit coquin n’a donc pas fait que de l’auto-stop, il s’est retrouvé dans une pirogue, il a piloté un bateau, il a participé à des conférences, a été la star d’un concert, il a fait du camping, a eu la chance de poser ses « fesses mécaniques » sur des toilettes, il a fait la tournée des bars, a visité des parcs naturels et a même été présent à un mariage !
Le robot Hitchbot a donc eu un mois bien remplit lors de sa traversée du Canada en auto-stop ! Les chercheurs pourront désormais analyser les échanges qu’il a pu avoir avec les personnes qui l’ont croisé, il disposait en effet d’une intelligence artificielle et de la totalité du contenu présent sur Wikipédia comme connaissance. HitchBot a également pris des photos tout au long de son voyage, de quoi faire un joli album « Canada 2014 ». A son arrivée à Victoria, il était en plutôt bon état avec des inscriptions de tous ses fans sur le corps, seul l’un de ses bras mécaniques était cassé, mais rien de grave ! Une aventure bien sympathique…
Que les hommes soient « bons » avec une machine prouve-t-il qu’ils le soient avec leurs semblables ? Rien ne me paraît moins sûr.
Quant à « s’entendre avec une machine », je suppose que c’est une formule de journaliste, vide de sens. Cette expérience me paraît plutôt vaine, et pas si sympathique que ça.