Il est vrai que chez Zebulon, en bons geeks que nous sommes, nous préférons sans doute le sport fixé au canapé plutôt que derrière un ballon. La raison ? Le manque de temps, pardi ! Et peut-être aussi qu’un brin de paresse s’en mêle… Toujours est-il que l’on n’est jamais contre un bon entraînement télécommandé, histoire de se dérouiller les manettes. Et si vous êtes adeptes de sport automobile, découvrez aujourd’hui notre test de MotoGP 15, un chouette opus qui saura convenir aux adeptes du genre comme aux pantouflards avides de sensations fortes derrière leur écran. Inutile, évidemment, de mentionner de quel côté nous nous plaçons…
Vitesse et précipitation
MotoGP 15, comme ses prédécesseurs, va vite, peut-être même un peu trop parfois. Dans ce nouvel opus fraîchement remis au goût du jour, on s’immerge peu plus dans l’univers mécanique bien huilé des circuits deux-roues.
Mises à part les courses classiques entre collègues, le jeu dispose d’un mode carrière intéressant dans lequel vous incarnerez un jeune pilote en mal de sensations fortes. Bien plus poussé qu’il n’y paraît, ce mode vous permettra, en plus de personnaliser votre véhicule et d’y apporter les modifications nécessaires à une bonne conduite, de faire de véritables choix stratégiques pour remporter vos courses.
Le studio Milestone a mis la gomme pour rendre l’expérience la plus proche possible de la réalité : pari réussi ! Les experts prendront un malin plaisir à mettre en exergue leurs connaissances mécaniques au service de leur alter ego virtuel, tandis que les amateurs en la matière apprécieront sans doute la richesse des détails et la précision technique des améliorations mécaniques.
En plus d’une méticuleuse rigueur dans les aspects techniques, on appréciera la présence d’un contenu officiel qui donne au jeu tout son impact.
Un contenu (presque) parfait
Impossible d’avoir de trop faibles attentes quant aux modélisations des véhicules sur console next-gen ; MotoGP 15 relève le défi, mais pas haut la main !
Passés les décors redondants des circuits officiels, force est de constater que la finesse graphique des motos et matériaux est plus qu’appréciable. Un délice coloré au bon goût de ferraille.
Cependant, il n’en est pas de même pour l’aspect des pilotes, parfois plantés comme des bâtons et rompant avec l’image plus réaliste de leur joujou à deux roues.
Précises et fines, les manœuvres sont particulièrement intuitives, quoiqu’un peu raides au moment des virages. De quoi convenir aux joueurs débutants et non habitués à la conduite de motos sur console.
La jouabilité semble à première vue proche de la perfection, mais c’est sans compter sur le comportement presque dangereux des autres pilotes. Trop peu travaillée, l’intelligence artificielle brise parfois les lois de la physique et n’hésite pas à vous couper la route sans aucun scrupule. Comme quoi, le progrès, ça n’a pas que du bon…
Un résultat globalement satisfaisant
Hormis quelques lacunes techniques et un gameplay un peu trop simple, MotoGP 15 reste un jeu visuellement appréciable et pour tous les publics. De nombreux modes de jeu sauront satisfaire les goûts de chaque joueur, en plus d’y inclure la possibilité de jouer en écran splitté (un must-have, évidemment !).
On notera toutefois le fait qu’aucune innovation assez importante ne vient pimenter l’opus 2015, véritable copie conforme de MotoGP 14 à peu de choses près.
