En plein boom, le spécialiste de la rencontre amoureuse Tinder est désormais l’application la plus rentable sur le marché, surpassant Netflix qui détenait ce titre depuis 3 ans.
Netflix cède la première place à Tinder
La bataille fait rage sur le marché des applications pour appareils mobiles, développement et stratégie commerciale étant les outils qui mènent la danse, dans cette course aux bénéfices. Ainsi, après trois années de règne absolu, Netflix vient à son tour de se faire arracher sa place de leader sur cette échelle.
L’ancien outsider et nouveau leader, qui n’est autre que l’application Tinder, vient d’en faire la preuve aux vues des chiffres avancés au cours de ce premier trimestre 2019. Ce classement, qui prend en compte non seulement toute la gamme du PlayStore de Google mais également celle de l’Apple Store, était inéluctable si l’on tient compte des courbes présentées fin 2018.
Relativisons toutefois cette prise de pouvoir, qui ne signifie en aucun cas que le géant du streaming serait en difficulté, mais démontre simplement l’incroyable courbe d’ascension du spécialiste de la rencontre amoureuse « et plus si affinité », Tinder.
Netflix impacté par la « taxe Apple »
Sérieusement menée, cette étude effectuée par Sensor Tower est cependant sans équivoque, Tinder venant clairement de se hisser nettement en tête du classement. En terme de chiffres, l’enseigne aurait donc produit 230 millions de bénéfice au cours de ce premier trimestre 2019, devançant d’une quarantaine de millions le positif généré par Netflix.
Le spécialiste du streaming avait néanmoins franchi la barre des 226 millions au dernier trimestre 2018, mais serait actuellement impacté d’une baisse avoisinant les 15% causée par l’actuel conflit juridique relatif à la taxe imposée par Apple dont Netflix (tout comme Spotify) voudrait être débarrassé.
Précisons à ce sujet que Netflix a déjà trouvé une parade efficace pour « combattre la taxe Apple », invitant tant que faire se peut sa clientèle à s’inscrire massivement et directement à partir de son site dédié, procédé permettant d’échapper significativement à la part de revenu revenant à la firme de Cupertino.
