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Test Robinson: The Journey sur PlayStation VR

Par Yann

Développé par Crytek (à qui l’on doit la série Crysis), Robinson: The Journey est un jeu d’aventure jouable uniquement sur PlayStation VR. Le titre vous place dans la peau d’un jeune homme nommé Robin qui a survécu au crash de son vaisseau Esmeralda sur une planète, pour le moins inhospitalière, appelée Tyson III. Ayant survécu à bord d’une capsule de secours, notre héros va courageusement explorer un monde inconnu peuplé de dinosaures. Dans son périple, Robinson sera accompagné par HIGS, un robot assistant qui le tirera plus d’une fois d’un mauvais pas. Cette sphère flottante, véritable condensé d’intelligence artificielle, guidera notre protagoniste, tel un HAL guidant son maitre. Enfin, Robin pourra également compter sur la petite Leika, un fidèle bébé tyrannosaure recueilli à la naissance dès le début de l’aventure.

Un Jurassic Park virtuel

Le point fort de Robinson: The Journey est clairement son environnement. La découverte de cette planète grouillant de dinosaures de tous poils est clairement une réussite. Malgré un clipping trop présent (certaines textures apparaissent souvent au dernier moment) ainsi qu’un aliasing prononcé, le monde virtuel proposé par Robinson: The Journey est l’un des plus beaux que nous ayons pu voir sur PlayStation VR. Les environnements sont détaillés, la flore luxuriante et la faune… dangereuse !

Leika, un bébé tyrannosaure

Leika, un bébé tyrannosaure

Le jeu alterne ainsi des phases d’exploration fort agréables où l’on découvre un environnement riche et varié, où le souci du détail est bien présent. Quelques énigmes (simple au demeurant) devront être résolues afin de continuer l’aventure, parfois entrecoupée de phases d’escalades directement inspirées du jeu The Climb du même éditeur.

Votre capsule de secours

Votre capsule de secours

Un gameplay bien pensé… mais sans move !

Le gameplay est plutôt bien pensé : les déplacements avant/arrière et translations sur les côtés se font avec le joystick gauche de la manette, les rotations étant quant à elles gérées par le joystick droit. Pour plus de confort, le joueur peut se mouvoir simplement en avançant et en tournant la tête vers la direction à prendre. On notera toutefois une marche très lente, sans aucune possibilité de courir (ni de sauter). Bref, nous ne sommes clairement pas dans un jeu d’action. Une gâchette permet également de faire léviter des objets afin de les placer (ou lancer, en appuyant sur X) où bon vous semble. Enfin, votre scanner vous permet d’analyser les animaux qui peuplent Tyson III, ou encore différents objets qui se révèlent être des vestiges d’un monde aujourd’hui révolu.

Un contrôleur move dans la main ?

Un contrôleur move dans la main ?

Les phases d’escalade se font quant à elles à l’aide des gâchettes L2/R2 qui vous permettent de saisir les prises dans les falaises simplement en les regardant. Le joueur doit alors mouvoir sa tête dans tous les sens afin de trouver la prise la plus proche : amusant, avec une belle impression de vertige si l’on regarde en bas. Attention par contre au mal de cou !

Néanmoins, il est dommage que le PlayStation move ne soit pas exploité, tout se jouant via la DualShock. Pourtant, notre Robin a dans sa main un contrôleur ressemblant étrangement à l’accessoire de Sony. Déconcertant ! Peut-être qu’une mise à jour future réparera ce manque évident…

Tyson III : une planète dangereuse !

Tyson III : une planète dangereuse !

Attention aux nausées !

Un mot tout de même sur le motion sickness (nausées provoquées par la réalité virtuelle) qui est plus présent que sur d’autres titres que nous ayons pu tester. Bien que Robin se déplace fort lentement lors des phases d’exploration, le jeu met à rude épreuve votre estomac. Par défaut, les mouvements de rotations se font par à-coup afin de limiter cette sensation de gêne. Bien que les réglages dans les options permettent de fluidifier ces mouvements (voir d’atteindre une rotation totalement libre), nous conseillons de garder la rotation par défaut, moins esthétique mais plus confortable. Mais quoi qu’il en soit, le plus sage est de réduire les sessions de jeu sans dépasser une heure.

Images éditeur.

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