Les rédactions des journaux semblent apprécier la notion de boite à scoop, car celles-ci fleurissent un peu partout ces derniers temps. Cette fois, c’est le journal The New Yorker qui lance sa Strongbox, afin que tout un chacun puisse y déposer un scoop anonymement.
Déposer un scoop au The New Yorker, devient très facile avec la Strongbox
Les boites à scoop virtuelles sont un excellent moyen pour les rédactions des plus grands journaux, de mettre la main sur des infos publiées anonymement. C’est ce qu’ont comprit les plus grands journaux, pour preuve les boites à scoop apparaissent les unes après les autres, tels « Frenchleaks » de Mediapart, la « SafeHouse » du Wall Street Journal et désormais la « Strongbox » de The New Yorker.
L’idée est que chaque individu a peut-être envie de révéler une information, un témoignage, fait partie d’un projet, d’un ministère, etc. et qu’il souhaite révéler au monde ou à son pays des mauvaises pratiques, des scandales passés sous silence, etc. Les rédactions des journaux voient donc d’un très bon œil, ces scoops possibles à bas coût. Désormais, il ne faudra plus être journaliste d’investigation pour lever un scoop, tout individu pourra envoyer des documents à une rédaction… le journal fera le reste !
Envoyer des documents sensibles anonymement sur la Strongbox
Chacun pourra être rassuré, même si des documents très sensibles sont envoyés, il ne risquera pas de se retrouver sur le devant de la scène. L’envoi est totalement anonyme et c’est la direction du journal qui aura vérifiée et exploitée les informations avant de les publier. Le projet Strongbox a vu le jour grâce à la détermination du journaliste Kevin Poulsen et du regretté Aaron Swartz, qui s’est suicidé en Janvier et qui était un fervent défenseur d’internet et de la liberté sur le web.
