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Test Rise of the Ronin sur PS5

Par Guillaume.C
Test Rise of the Ronin PS5

Contexte Historique

“Rise of the Ronin” se déroule pendant la période Bakumatsu – au Japon (sans rire ?), une ère marquée par l’ouverture du pays aux frontières du monde. Car, oui, le pays du soleil levant n’a pas toujours été celui dont on connaît aujourd’hui l’étendue du soft power !

Le jeu s’inscrit dans cette période difficile : luttes entre factions pour le pouvoir, pressions occidentales entraînant l’ouverture forcée du Japon, et l’éclatement du shogunat.

Dès lors, nous sommes amenés à rencontrer diverses personnalités historiques se mêlant aux événements ayant façonné le Japon moderne. Et c’est un énorme avantage : l’intrigue du jeu n’en est que meilleure. Ancré dans cette réalité alternative, le joueur prend tout de suite conscience de l’importance de ses choix.

Un système de combat bien rodé

Pas forcément le plus simple à prendre en main, le gameplay de Rise of the Ronin comblera les joueurs avides de combats stratégiques et particulièrement dynamiques. Qu’on se le dise : on n’est pas dans Dragon Ball. Bien que le jeu propose plusieurs choix de difficulté, n’espérez aucune pitié de la part de vos adversaires. Vous devrez apprendre à parer au bon moment, contre-attaquer et gérer convenablement votre gestion de l’énergie (le Ki).

Hormis un système de parade millimétré qui saura frustrer les adeptes de Tekken, le jeu permet des enchaînements intéressants, adaptant la vitesse du mouvement en fonction du poids de l’arme choisie.

Un open world, mais pas que

Vous êtes de nature impatiente et plutôt du genre à foncer tête baissée dans l’open world ? Fuyez, pauvre fou ! Le jeu adopte ici une approche tout à fait progressive de l’exploration. Enchaînez les missions pour débloquer de nouveaux points d’intérêts, dialogues et quêtes secondaires.

Ce qui ne vous empêchera nullement de vous livrer à des activités annexes comme la prise de photos (si, si !), l’entraînement aux armes à feu ou encore la chasse aux bandits dans des croisements de lames sanguinolents.

Plus on est de fous…

Le karma, ça vous parle ? Mais si, ce dogme selon lequel votre destinée est liée à vos bonnes et mauvaises actions. Un système connu et éprouvé, surtout au sein des rpg : Star Wars KOTOR, Arcanum, Fallout New Vegas…

Est-ce qu’on s’en lasse pour autant ? Non.

Les relations avec vos alliés joueront ici un rôle central dans votre quête. Choisissez bien vos réponses, celles-ci pourraient avoir un impact réel sur l’arc narratif d’un de vos compagnons d’infortune !

En effet, ces derniers ne sont pas que de fidèles combattants desquels vous pourrez tirer profit lors d’un duel acharné. Ils possèdent aussi une histoire propre, ce qui ajoute une véritable couche de profondeur au jeu.

Vous vous sentez toujours seul.e, malgré cette généreuse expérience de combat assisté ? Invitez des potes ! Vous pourrez compléter l’histoire principale en invitant jusqu’à deux amis à coopérer dans votre quête de justice ultime.

Graphiquement impeccable

Visuellement, Rise of the Ronin est un petit bijou exploitant à fond la puissance de la machine pour offrir des paysages à couper le souffle.

La nature étant mise à l’honneur, de gros efforts ont été faits pour rendre chaque élément du décor délicieux : des villages les plus obscurs et brumeux, jusqu’aux palais scintillant au soleil levant (vous l’avez ?), en passant par des hordes de verdure chatoyante… il s’agit d’un véritable spectacle visuel. Seul point faible : malgré un bon calibrage, le contraste et la luminosité de certains combats de nuit restent un peu trop faibles.

Les animations sont fluides et les expressions faciales sont tout à fait convaincantes (coucou Bethesda !), ce qui enrichit bien-sûr l’expérience et l’immersion du joueur.

Ambiance musicale

Là encore, Team Ninja n’a rien laissé au hasard ! Pour renforcer l’atmosphère sonore dans le contexte d’un Japon féodal, les compositions mêlent des instruments traditionnels japonais (shamisen et koto) et des orchestrations plus modernes.

Et ce n’est pas par hasard : même musicalement, on jongle entre tradition et modernité, comme un rappel constant de cette incertitude à s’ouvrir au monde.

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