L’Arcep ouvre une enquête concernant les ralentissements constatés par les abonnés Free sur le service YouTube

Par Emmanuel

L’autorité de régulation des communications et des postes (ARCEP) vient d’annoncer l’ouverture d’une enquête administrative sur Free et Google. Cette enquête concerne également d’autres entreprises que l’Arcep n’a pas mentionnées. Rappelons que depuis plusieurs mois, les abonnés de Free rencontrent des ralentissements sur le service de vidéos YouTube. L’association de consommateurs UFC Que Choisir s’était saisie de l’affaire il y a quelques jours suite aux plaintes de nombreux consommateurs.
L’Arcep a publié un document de quatre pages dans lequel l’autorité de régulation explique : « des mesures réalisées par une société spécialisée, et publiées par un média en ligne (01 Net), les utilisateurs de la société Free ne bénéficieraient pas toujours d’une bonne qualité de service pour accéder aux services de YouTube, les difficultés survenant en particulier en soirée. »

Le site 01net dévoile dans un article publié en octobre dernier les mesures d’IP Label qui constataient un dysfonctionnement. L’UFQ Que Choisir a mené une enquête auprès de 16 000 internautes. « 83% des abonnés Free se déclaraient être dans l’incapacité d’utiliser correctement YouTube et les abonnés SFR et Orange se plaignaient aussi de problèmes similaires, mais dans une moindre proportion. »

L’Arcep va vérifier « la réalité et l’importance des dysfonctionnements et ralentissements qui lui ont été signalés et en déterminer précisément les causes. » L’autorité de régulation mentionne qu’elle a déjà recueilli des « éléments d’information nécessaires à la compréhension des enjeux du désaccord entre les groupes Iliad et Google ». « Afin d’identifier avec précision la réalité, l’ampleur et les causes des dysfonctionnements signalés, ces éléments doivent toutefois être complétés » déclare l’Arcep.

Dorénavant, l’Arcep est compétente pour « trancher, à la demande d’une des parties, les différends qui pourraient survenir entre un opérateur et un fournisseur de services de communication au public en ligne concernant les conditions techniques et tarifaires d’acheminement du trafic appliquées par l’opérateur ».

L’autorité mentionne également qu’elle peut aussi « définir des exigences minimales de qualité de service lorsque cela est nécessaire pour prévenir une dégradation du service et l’obstruction ou le ralentissement du trafic sur les réseaux ».

Dernière mise à jour le 21 août 2018

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