Dernière mise à jour le 22 août 2018
Ce n’est pas la première fois que Snapchat est approché par Facebook, l’année dernière le réseau social proposait 1 milliard de dollars, puis 1,5 milliard de dollars et ce début de semaine, c’est la bagatelle de 3 milliards qui a été proposé pour le rachat de l’application ! La réponse assez surprenante des deux fondateurs de Snapchat a été négative…
3 milliards chez Facebook, 4 milliards chez Tencent Holding…
Après le refus de vendre pour 3 milliards de dollars l’application Snapchat, un nouvel intermédiaire s’est invité à la table des négociations en offrant 4 milliards de dollars pour acquérir l’appli de messages mobiles. Un montant qui ne semble pas non plus faire frémir Evan Spiegel et Bobby Murphy, les deux fondateurs de Snapchat, respectivement âgé de 23 et 25 ans.
Quelle raison peut pousser Snapchat à refuser les milliards, quand on voit que Tumblr était parti pour 1,1 milliard de dollars ou Instagram pour 747 millions de dollars. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette confiance en la valeur de leur application. La première, c’est que Snapchat est sous la coupe du même investisseur qui gérait Tumblr avant son rachat par Yahoo, à savoir Benchmark Capital. Ayant vendu trop vite, l’investisseur s’est rapidement rendu compte qu’il aurait pu en tirer beaucoup plus et il ne souhaite pas réitérer la même erreur !
… vers une future success story de Snapchat ?
La seconde, SnapChat est en tête des téléchargements depuis plusieurs mois dans tous les magasins d’applications, avec une courbe ascendante. Pour exemple, entre juin et septembre 2013, Snapchat est passé de 200 millions à 350 millions d’utilisateurs. Des chiffres effarants lorsque l’on sait qu’il avait fallu 4 ans à Instagram, pour réaliser la même prouesse !
La troisième, c’est que le service Snapchat a déjà dépassé un gros concurrent comme Instagram et surtout qu’il bénéficie d’une niche très convoitée, celle des adolescents. Snapchat est en fait l’un des services les plus appréciés du moment par les ados et le réseau social Facebook par exemple, est en pleine perte de vitesse, voire de désaffection de la part des adolescents. On comprend alors mieux pourquoi Facebook est autant intéressé et prêt à mettre la main au portefeuille…
