Microsoft a opéré une nouvelle stratégie depuis peu, aboutissant à des sorties beaucoup plus rapprochées de ses versions pour Windows 10. Si cela représente un atout pour la firme, puisque 85% des usagers ont déjà la dernière version du système d’exploitation, il existe tout de même des contraintes pour les usagers.
Déployer la dernière version de Windows 10 pour éviter la fragmentation du parc
Avec l’installation automatique des mises à jour sous Windows 10, Microsoft a gagné en rapidité pour la mise en place des différentes versions de son système d’exploitation. Cela veut dire que Fall Creators Update a été diffusé quasi aussi rapidement qu’Anniversary Update, beaucoup plus en tout cas que Creators Update.
Cela contraste de manière spectaculaire avec les rythmes de mises à jour avant Windows 10, notamment avec les Service Pack, beaucoup plus lents. Ainsi, les chiffres transmis par AdDuplex parlent d’eux-mêmes : 85% des usagers de Windows 10 ont eu accès à la dernière version, seulement en quatre mois.
Pour Microsoft, cette homogénéité du parc représente un avantage. En effet, étant moins segmenté, la maintenance s’en trouve simplifiée, comme les opérations liées à la mise en place de nouvelles options.
Une stratégie récente de Microsoft qui représente une contrainte pour l’usager
On ne peut pas en dire autant pour l’usager, qui pourra trouver que cet exercice de renouvellement rapproché est fastidieux. Mais à vrai dire, il n’a pas vraiment le choix, car s’il n’effectue pas ces mises à jour, son PC risque de se trouver assez rapidement has been, car les différentes moutures de Windows 10 ne sont supportées que deux ans.
Passé ce délai, aucune mise à jour, y compris pour tout ce qui a trait à la sécurité, n’est envoyée à l’usager. A l’heure actuelle, 1,5% du parc de Windows 10 se trouverait dans cette situation, avec des versions avec des limites qui ont été dépassées.
C’est tout particulièrement le cas des moutures 1507 et 1511, et prochainement 1607. La cause de cette non mise à jour est sans doute due à une incompatibilité matérielle. Microsoft n’a pas intérêt à voir ce pourcentage augmenter, cela pouvant potentiellement représenter des risques pour la sécurité.
