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Facebook dans de sales draps : un cofondateur de WhatsApp conseille de supprimer Facebook

Par Ruby Charpentier

Facebook traverse une très mauvaise passe et son dirigeant aussi. L’affaire Cambridge Analytica fait ainsi un tort considérable au réseau, accusé de ne pas avoir trop d’éthique lorsqu’il s’agit de vendre des données personnelles. Et l’appel au boycott d’un cofondateur de WhatsApp ne risque pas d’arranger les choses.

Facebook, des dérives inquiétantes quant à l’usage des données personnelles

Facebook n’est pas très respectueux du respect de la vie privée, c’est un fait ! Mais ce laxisme inquiétant a été révélé au grand jour avec le scandale Cambridge Analytica. A ainsi été mis à jour le détournement d’un nombre colossal de données personnelles, puisque cela concerne pas moins de 50 millions de personnes (il ne s’agissait pas d’un piratage, pour que le doute ne soit pas permis).

Et cela se corse encore un peu plus dans la mesure où Cambridge Analytica s’avère être un cabinet d’analyse ayant fait la promotion de la campagne électorale de Donald Trump. On peut même parler de crise d’une ampleur inédite, puisque les appels au boycott se font de plus en plus virulent, notamment avec la campagne #Delete Facebook.

Et il y a du lourd parmi les personnes qui appellent à boycotter, puisqu’on y retrouve Brian Acton, un cofondateur de WhatsApp qui a quitté l’application de messagerie instantanée lorsque celle-ci a été rachetée par Facebook en 2014.

Un cofondateur de WhatsApp rejoint les appels au boycott

Brian Acton ne se retrouvait pas dans la politique menée par Facebook, militant pour la défense de la vie privée, mais aussi s’érigeant contre les dérives marchandes du net. Il promeut ainsi des services open source.

Il a surtout investi des millions de dollars dans une application de messagerie cryptée dénommée Signal. Avec WhatsApp, sa volonté était déjà de sécuriser les données afin qu’aucune organisme étatique ne puisse y avoir accès. Mais avec son rachat par Facebook, l’application avait commencé à être soupçonnée de transfert de données personnelles à la maison mère, sans base légale.

Mark Zuckerberg est quant à lui en train de préparer une communication de crise avec sa directrice opérationnelle, Sheryl Sandberg. Ils indiquent ainsi travailler « sans relâche, 24h/24, pour réunir toutes les informations dont ils ont besoin afin de comprendre la portée du problème et proposer la réponse la plus adaptée ». Difficile de justifier, l’injustifiable, c’est probablement pour cela que la communication officielle de Facebook met autant de temps à s’expliquer clairement sur le fond de cette histoire, relativement grave pour les données personnelles, mais aussi pour la démocratie, dont on parle peu finallement au milieu de ce scandale sur la vie privée.

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