C’est un rapport de la société de sécurité Avast qui le dit : beaucoup de logiciels installés sur des PC Windows sont obsolètes, et nécessitent des mises à jour. De ce fait, ils constituent des failles de sécurité importantes. Les négligences dans les mises à jour sont pourtant très fréquentes.
Une sécurité obsolète pour certains logiciels PC
La dernière étude réalisée par la société de sécurité Avast nous éclaire sur les failles de sécurité qui existent sur nos logiciels PC. On apprend ainsi que 55% des logiciels installés dans le monde sur PC prennent la forme d’une ancienne version de l’application. Par rapport à la précédente étude réalisée par la société, cela représente une hausse de 8%.
Cela veut donc dire que plus de la moitié des logiciels installés sur des appareils Windows sont obsolètes, et la sécurité des usagers en jeu. Pour parvenir à ce constat, Avast a passé au crible pas moins de 163 millions de PC dans le monde.
Les experts en sécurité ont ainsi pu constater que 15% d’usagers de Windows 7 n’ont pas de correctifs. Les utilisateurs de Windows 10 ne sont pas non plus épargnés, puisqu’ils sont environ 10% à être concernés par le problème.
Windows 7 particulièrement impacté
Les applications les plus concernées par l’obsolescence sont les suivantes : Adobe Shockwave, VLC Media Player, Skype, Java Runtime Environment et 7-Zip Filemanager. Le fait de repousser la mise à jour de ces applications va en fait provoquer des bugs et des soucis d’incompatibilité.
De même, lancer un logiciel obsolète constitue la porte idéale pour les piratages de toute sorte. De manière plus surprenante, l’étude nous montre que les systèmes d’exploitation Windows sont aussi concernés par le problème, et qu’ils ne sont pas toujours mis à jour régulièrement.
Ondrej Vleck, président d’Avast, a conscience du problème : « Nous devons faire plus pour nous assurer que nos terminaux ne nous exposent pas à des risques inutiles ». Il existe pourtant des solutions simples pour se préserver des failles de sécurité : la mise à jour d’une part des logiciels, que des derniers soient patchés en cas de risque avéré d’autre part.
Dernière mise à jour le 8 mai 2019