Pas une seule journée ne passe sans que le groupe de hackers mondialement connu ne fasse parler de lui. En effet, après avoir lancé des cybers attaques contre le gouvernement Chinois, Britannique, Tunisien, c’est au tour du gouvernement grec d’être victime des Anonymous. En moins d’une semaine, pas moins de quatre gouvernements différents ont été la cible de ces pirates.
Aujourd’hui, les Anonymous s’en sont pris au site internet du ministère de la Justice Grec, afin de protester contre la politique d’austérité de ce pays et de son adhésion à l’ACTA (Accord commercial anti-contrefaçon). Sur le site web de la justice, une déclaration a été postée par les Anonymous : “Vous faites peser une nouvelle dictature sur votre peuple en permettant aux banquiers et aux monarques de l’Union européenne de les réduire en esclavage à la fois politiquement et économiquement. La démocratie est née dans en Grèce et maintenant vous la tuez“.
Les Anonymous qui sont en total désaccord avec la Grèce qui a signé le traité ACTA, menacent de rendre inaccessibles les sites internet des médias du pays, tant que le gouvernement Grec ne se retirera pas de ce traité.
La Grèce fait partie des 22 pays de l’Union Européenne à avoir signé ce traité. Ces opposants estiment qu’il porte atteinte à la liberté d’expressions et aux droits des utilisateurs du net. Anonymous menace: “L’ensemble des médias grecs seront la prochaine cible“. Anonymous affirme posséder la plupart des mots de passe interne des sites web des médias.
Sous la pression de l’Union européenne et du FMI, le gouvernement Grec a dû mettre en place un plan d’austérité. En effet, la Grèce compte actuellement 900 000 chômeurs. Ce pays affronte une grave crise économique depuis de longs mois.
Cette menace des Anonymous peut paraître surprenante car ces derniers ont indiqué précédemment dans la presse ne pas vouloir s’en prendre aux médias. De son côté, la police Grecque a mentionné qu’elle menait actuellement une enquête, afin de déterminer l’origine de cette attaque.
