Depuis son lancement, le célèbre réseau social Facebook se voit obliger d’affirmer très souvent son respect de la vie privée. En effet, certains des utilisateurs Facebook sont très exigeants sur ce point. De son côté Facebook pour être viable, est presque contraint de publier des publicités ciblées.
Après plusieurs affaires mettant en cause Facebook sur le respect de la vie privée, ce dernier semble avoir fait des compromis à ce sujet, notamment en nommant un directeur des questions de vie privée. Facebook a également accepté que ses activités soient surveillées par les autorités américaines pendant une durée de 20 ans.
Facebook doit rentrer en bourse aujourd’hui, et ce statut de société cotée doit l’obliger à la plus grande prudence. Facebook doit prochainement annoncer de nouveaux aménagements de ses conditions d’utilisations dont la présentation doit être la plus claire possible pour l’utilisateur.
Erin Egan, la directrice des questions de vie privée chez Facebook déclare : « Notre espoir, c’est que chaque fois que les utilisateurs se posent des questions, que ce soit sur les contenus que nous retirons ou les relations des développeurs avec Facebook ou leurs droits en tant qu’utilisateurs, ils aient un accès facile à la réponse ».
En partie due au comportement de son fondateur Mark Zuckerberg, Facebook a du mal à faire oublier les polémiques passées. Mark Zuckerberg a déclaré en septembre 2010 : « Beaucoup de gens qui s’inquiètent des questions de confidentialité et de ce genre de choses vont prendre toutes les petites fautes qu’on fait et en faire l’affaire la plus grosse possible ».
Pour Mark Zuckerberg, l’internaute qui crée son profil Facebook et qui le complète en mentionnant sa date de naissance, s’il est en couple, son adresse ou d’autres renseignements s’inscrit dans une évolution générale de la société vers plus de transparence. Par la suite, le fondateur de Facebook a été contraint de reconnaître que chaque utilisateur Facebook n’aspirait pas à dévoiler sa vie privée sur le réseau social. Quelques années plus tard, Facebook a dû affronter la colère de 30 000 internautes qui s’étaient désinscrits du site pour protester contre l’intrusion de Facebook dans leur vie privée.
Projetons-nous dans un siècle ou deux : un lointain descendant de WikiLeaks ou Facebook, que les détracteurs de ces exhibitions numériques pourraient baptiser WikiShit ou Fuckbook. Un peu à limage des progrès fulgurants pour scruter lunivers, se profilera une génération de satellites observateurs associés aux innombrables données qui se cumuleront pour chaque individu. Imaginons quune organisation publique ou privée décide de traquer tel ou tel. Entre lobservation directe et la captation de ses traces thermiques, voire génétiques, lIP dun individu-cible ne le laissera pas en paix une seule seconde. Sans intérêt à légard de la majorité de la population, cet… Lire la suite »