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De nouvelles révélations concernant les interceptions illégales d’emails de la NSA.

Par Emmanuel

De nouvelles découvertes viennent s’ajouter au dossier pénal de la NSA, qui rappelons le, avait violé à de multiples reprises la loi relative à la surveillance des communications électroniques, de 2008 à 2011. Des documents secrets, diffusés par The Guardian, révèlent en effet des milliers d’infractions supplémentaires.

NSA : une capacité de surveillance s’élevant à 75% du trafic électronique

La NSA, ou National Security Agency, l’organisme chargé d’effectuer des surveillances en matière de communication électronique, fût avant tout fondée dans le but de prévoir et anticiper toute menace terroriste. Mais elle possède également la capacité, s’il le faut, d’intercepter et filtrer 75% des échanges électroniques mondiaux. Son pouvoir d’action est toutefois limité par des lois relatives au respect de la vie privée.

Aussi, la loi exige qu’un mandat soit fourni par un juge, dans le cas de surveillances appliquées à des individus se trouvant sur le territoire américain, qu’ils soient étrangers ou non. En réalité, cet organisme précise dans un communiqué, ne s’intéresser qu’à une petite partie du trafic, seulement 0,025% de celui-ci ferait l’objet d’un examen détaillé.

Les dérives du pouvoir de la NSA

Soumise à la loi, la NSA s’est vue retirer en 2011 le droit de poursuivre un programme qui commença en 2008, pour avoir enfreint un certain nombre de lois liées à la liberté individuelle. Dans l’anonymat, un responsable de l’organisme de surveillance avait déclaré qu’il s’agissait alors d’un « problème technologique, et non d’un excès de la National Security Agency ». De nouvelles informations, mises à jour par The Guardian, un quotidien anglais, démontraient d’innombrables violations supplémentaires de la loi par la NSA.

Suite à ces diffusions, le journal déclarait subir des pressions du gouvernement britannique, qui l’aurait contraint à la destruction d’éventuelles pièces à conviction, en l’état des disques durs. Un journaliste impliqué dans ces révélations, David Miranda, a été arrêté à la sortie de son avion, par la police londonienne. Finalement relâché après plus de 8 heures d’interrogatoire, il assurait à sa sortie avoir l’intention de déposer plainte contre le ministère de l’intérieur.

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