D’ici la fin de l’année le géant Japonais Sony va réduire ses effectifs de 10 000 personnes à travers le monde en raison de la restructuration de plusieurs activités. Selon le quotidien Japonais Nikkei, cette baisse des effectifs représenterait 6% des salariés du groupe. En France, cela concerne environ un millier de salariés, principalement dans l’usine Française de Ribeauvillé, Sony avait d’ailleurs déjà voulut vendre cette usine par le passé.
Une partie de ces postes en moins correspondra aux personnels des filiales que Sony a décidé de vendre. Cette restructuration est évaluée à près de 750 millions d’euros.
Le groupe Sony s’apprête à faire face à une perte nette annuelle de 2 milliards d’euros. Pour redresser l’entreprise Sony, son nouveau PDG, Kazuo Hirai avait indiqué lors de sa prise de fonction qu’il fallait s’attendre à une telle décision. Cette vaste restructuration concernera 10000 personnes dans le monde, qu’il faudra licencier afin d’être plus compétitif face à une concurrence très aggressive.
Pour Hirai Kazuo, la nécessité est de renforcer le cœur du groupe, les appareils grands publics. La branche téléviseur de Sony est depuis 8 ans dans le rouge. Cette activité est déficitaire depuis des années, mais le PDG de Sony, M. Hirai espère bien faire revenir dans le vert cette activité dès l’exercice 2013-2014. Le groupe Sony s’est d’ailleurs allié avec Hitachi et Toshiba dans une société commune, afin de lutter contre les rivaux asiatiques.
Lors de la conférence de presse tenue jeudi dernier, M. Hirai a déclaré : “Nous devons renforcer nos activités centrales, à savoir ce qui tourne autour de l’image numérique pour le grand public ou les professionnels, le jeu vidéo et les mobiles“.
Rappelons que Sony a déjà souffert énormément avec la crise financière internationale de 2008-2009. A cette époque Sony avait supprimé 16 000 postes dans le monde et avait fermé plusieurs usines. Sony n’est pas le seul à revoir ses plans de bataille, Panasonic et Sharp doivent également repenser leurs lignes de produits et leurs modes de fonctionnement face à une concurrence de plus en plus féroce.
