Facebook vient d’annoncer la fin d’un problème majeur rencontré par bon nombre de ses utilisateurs. En effet les photos qui étaient supprimées par les utilisateurs ne l’étaient pas totalement. Ces dernières restaient stockées dans les serveurs. Facebook vient de corriger cette faille.
C’est officiel, les photos supprimées par les utilisateurs ne seront plus stockées sur les serveurs de Facebook. Le réseau social conservait sur ses serveurs les photos de ses utilisateurs. Ces dernières n’étaient pas visibles par les autres utilisateurs. Une petite astuce consistait à connaître l’URL de l’image pour y avoir accès.
Ce problème a été résolu en mettant en place un nouveau service de stockage photo. Une fois les photos supprimées par l’utilisateur, elles ne sont plus stockées sur les serveurs Facebook. Précisons qu’au plus tard 30 jours après l’action de suppression, elles disparaitront automatiquement des serveurs. Facebook a déclaré : « Après des mois de travail sur nos infrastructures, nous avons installé une date limite de 30 jours sur nos liens CDN. Il se peut cependant que les liens disparaissent bien plus rapidement, selon les conditions réunies ».
En clair les images supprimées par l’utilisateur n’apparaîtront plus sur votre profil simultanément. Le réseau social mentionne : « En résumé, les photos ne seront plus visibles sur les pages Facebook dès qu’elles auront été supprimées par l’utilisateur. La période de 30 jours ne concerne que les données stockées sur le CDN ».
Depuis sa création, Facebook a accumulé pas mal d’erreurs concernant les données confidentielles de ses utilisateurs. Facebook s’est donc attiré les foudres de la justice américaine. La Federal Trade Commission a conclu avec le réseau social un accord de surveillance, évitant ainsi de payer une forte amende. Cet accord stipule : « Cet accord exige que Facebook prenne plusieurs mesures afin de s’assurer qu’il respecte ses promesses à l’avenir. Il s’engage à maintenir une politique de vie privée d’ensemble afin de protéger les informations des consommateurs et en organisant un audit biennal sur ces questions de vie privée par une tierce partie indépendante. »
