Nouvel épisode de la guerre des brevets entre Apple et Samsung. La firme à la pomme revendique la propriété du fameux « pincer et zoomer », que son concurrent coréen conteste et exploite malgré tout.
Côté Apple, on mesure l’importance de la paternité d’un tel brevet
Pour Apple, qui continue de clamer sa paternité sur le brevet « Pincer et zoomer », l’enjeu est de taille. En effet, de cette reconnaissance ou non, dépend l’issue du procès médiatique avec Samsung, son homologue coréen. La firme de Cupertino marche pourtant sur des œufs, depuis que le bureau américain chargé de la propriété industrielle et intellectuelle en conteste la légitimité, suite au rejet de l’USPTO (le bureau des marques de commerce et brevets).
Le système judiciaire américain étant ce qu’il est, les innombrables voies de recours existantes permettront sans doute à ce conflit de perdurer dans le temps. L’enjeu financier des belligérants est tel, qu’il ne faut pas s’attendre à les voir baisser les bras.
Peut-être le bout du tunnel pour Samsung
Rejetée par deux fois déjà, la demande de paternité d’Apple pour le brevet « Pincer et zoomer » bat de l’aile. Serait-ce la fin d’un long tunnel pour Samsung, qui s’est vu condamné à verser un milliard de dollars de dommages et intérêts, il y a quelques mois. Ce jugement étant dans le contexte basé sur l’établissement de la propriété intellectuelle d’Apple sur le dit brevet, la condamnation infligée à Samsung pourrait bien être revue à la baisse.
L’USPTO considère que le « Pincer et zoomer » d’Apple n’a rien apporté d’un point de vue technologique, et que d’autres brevets qui lui sont antérieurs, proposaient déjà cette fonction : en réclamer la propriété officielle apparaîtrait donc comme un abus.
