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Uber veut pister ses chauffeurs pour déceler les mauvais conducteurs

Par Ruby Charpentier

Plus de sécurité semble vouloir dire plus de pistage chez Uber, qui vient d’annoncer vouloir mettre en place une application destinée à améliorer la sécurité des courses, en pistant les mauvais conducteurs ! L’entreprise semble chercher à éradiquer les comportements à risque et à optimiser son système de notation.

Comment fonctionnerait ce système de pistage chez Uber ?

Il s’agirait d’une application que les chauffeurs disposeraient sur leur smartphone, afin de bénéficier d’une sorte de « boite noire » de leurs courses. De cette façon, en cas de litige avec un client, qui noterait mal un chauffeur, il serait facile de départager le vrai du faux. Comme l’explique Uber : « la technologie peut aider à révéler la vérité ».

L’application fonctionnerait grâce au gyroscope, à l’accéléromètre et au GPS, qui capteraient des données comme la vitesse, les freinages, les accélérations, mais aussi si le chauffeur utilise son téléphone en conduisant. L’objectif d’Uber est aussi de sécuriser les courses afin de réduire les risques d’accident causés par certains comportements dangereux comme les excès de vitesse, la conduite agressive ou encore l’envoi de SMS au volant.

Uber a précisé travailler sur « un programme pilote permettant de vérifier les évaluations à l’aide des technologies mobiles. Les gyroscopes dans les téléphones peuvent capter les petits mouvements, tandis que les GPS et accéléromètres montrent combien de fois un véhicule démarre et s’arrête, ainsi que sa vitesse ».

Il existe toutefois plusieurs soucis de taille à régler avant d’espérer démocratiser cette application chez ses chauffeurs. La première, les conducteurs n’apprécieront pas d’être pistés de jour comme de nuit, ils n’apprécieront pas non plus que l’entreprise puisse se constituer une base de données sur leurs comportements routiers, qui intéresserait des sociétés d’assurance par exemple. Enfin, et c’est probablement le point qui fera blocage, les CNIL des pays autorisant le service Uber feront barrage à ce type de méthodes, même si elles semblent partir d’un bon sentiment.

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