Les chinois prennent une place de plus en plus grande dans le monde de l’informatique et cela même si leur régime politique, n’est pas le plus enclin à permettre les échanges. Pour preuve, le réseau social à la chinoise, Sina Weibo est une sorte de Twitter comptant déjà plus de 300 millions d’utilisateurs. Pour contrôler, ces nouveaux types d’échanges la Chine a choisi d’instaurer un permis à points.
Le web se dévellope à grande vitesse en Chine et le gouvernement commence à perdre pieds dans sa volonté de contrôler ce qui est communiqué publiquement dans le pays. Le réseau social Sina Weibo comptant 300 millions d’abonnés devenait difficile à réguler, le pays a donc décidé d’imposer un permis à points, visant à rendre chaque individus responsable de ses propos sur le net.
Le Twitter à la chinoise, Sina Weibo était rendu responsable depuis un certain temps par le gouvernement, de laisser se propager des rumeurs. Une manière d’instaurer un code de bonnes conduites sur le microblogging, mais surtout de prendre un peu plus le contrôle de ce qu’il est possible de dire ou non sur internet. Il faut savoir qu’en Chine, il n’est possible de s’inscrire sur un site web qu’avec sa propre identité complète.
Kerry Brown, un éminent expert de l’Asie a déclaré : “C’est le signe que les autorités essaient de restreindre l’accès à Internet en Chine, mais de petits groupes parviendront toujours à trouver des manières de les contourner.”
Ce nouveau permis à points du net, comptera 80 points et sera sanctionné de perte de points si un internaute propage des rumeurs portant atteinte à l’ordre public ou s’il révèle un secret de la nation. Lorsque le permis tombera à zéro, le compte sera fermé. En revanche, il sera possible de regagner des points en effectuant des “démarches promotionnelles” ou en parlant en bien du régime.
