Mercredi vous devez être nombreux à avoir reçu un mail, vous informant que Facebook changeait ses règles de confidentialité. Une modification destinée à améliorer la publicité selon un porte-parole de Facebook, ciblée sur la navigation des internautes. L’autorité de la protection de la vie privée irlandaise a pourtant demandé au géant d’internet certaines clarifications, car elle estime qu’il y une violation manifeste de la vie privée des utilisateurs.
Le réseau social Facebook est en quête de revenus supplémentaire depuis ses débuts en bourse assez calamiteux. La solution choisie par le groupe de Mark Zuckerberg est tout naturellement la publicité, mais pour optimiser les gains, le réseau social a dû faire une petite modification dans ses règles de confidentialités. De cette façon, Facebook peut désormais cibler les publicités en fonction des habitudes de chaque utilisateur.
L’autorité de la protection de la vie privée irlandaise souhaite désormais “des clarifications supplémentaires urgentes de la part de Facebook“. “Nous considérons que les changements proposés requièrent un consentement spécifique des utilisateurs européens“. Gary Davis l’un des responsables de cette autorité ajoute que ce croisement de données, n’était pas inscrit au départ dans les conditions d’utilisations et qu’un simple mail d’avertissement ne suffit pas pour se dédouaner des conséquences que cette modification pourrait avoir chez les internautes.
Pour mieux comprendre, Facebook désire améliorer la qualité de ses publicités, afin de mieux les cibler pour toucher plus de cibles et donc gagner plus d’argent. Mais pour cela, il est nécessaire d’analyser et de croiser les données de chacun, avec celles des régies publicitaires et des annonceurs et cela en interprétant toutes les actions des utilisateurs sur les pubs sur Facebook, mais également sur n’importe quels sites web… Il est donc facile de comprendre que la vie privée, ne l’est plus vraiment avec un tel système !
La dernière fois que Facebook avait eu affaire avec cette autorité en septembre 2012, le géant des réseaux sociaux avait été contraint à supprimer sa fonction de reconnaissances faciale.
