La haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) a publié un rapport concernant une étude qu’elle a réalisé auprès des internautes. Elle souhaitait connaître le point de vue qu’ils ont sur la légalité des formes de téléchargement. L’étude a été menée auprès des 15-24 ans. Le rapport mentionne qu’il existe une gradation dans la « gravité perçue des pratiques illicites ».
Cette étude menée par Hadopi avait pour but de mettre en avant le comportement des jeunes internautes concernant le téléchargement. Les internautes ciblées sont âgés de 15 à 24 ans car ils sont nés dans un environnement numérique (ordinateurs, tablettes, Smartphones, etc …). Pour mener cette étude, Hadopi a composé des mini-groupes (au nombre de 6). Ils sont composés eux-mêmes de 4 à 5 personnes. Pour être plus pertinente, l’enquête n’a pas été réalisée sur un panel représentatif de la population.
La Haute Autorité mentionne qu’il existe une gradation dans la « gravité perçue des pratiques illicites. Ainsi, le streaming est souvent considéré a priori comme licite, le téléchargement, qui implique de stocker l’œuvre sur son ordinateur, est perçu comme une pratique plus sérieuse. Enfin, la mise en ligne d’œuvres dans un but de partage, est jugée beaucoup plus grave ».
La Haute Autorité estime que le caractère payant des offres légales met un frein à la consommation légale de biens. Certains internautes interrogés par Hadopi regrettent amèrement la fermeture de Megaupload pour sa facilité d’utilisation et ses atouts pratiques. « La disparition du site a ainsi été vécue comme un réel handicap. Toutefois, la plupart des internautes reconnaissent avoir rebondi vers des offres alternatives » indique la Haute Autorité. Elle ne mentionne pas par contre, la liste des éventuels remplaçants de Megaupload.
Les personnes interrogées souhaitent la mise en place d’un portail proposant des offres légales avec plus de contenus et surtout, un tarif moins onéreux que les offres actuelles.
C’est intéressant de parler d’un panel plus pertinent parce que non représentatif, pour arriver à la conclusion que défend le commanditaire depuis des années.