Les premiers liens d’internautes ayant fait valoir leur droit à l’oubli auprès de Google, commencent à être retirés en Europe. C’est suite aux demandes de la Cour de justice de l’Union Européenne, que Google avait pris la décision de mettre un formulaire en ligne, destiné aux internautes souhaitant revendiquer leur droit à l’oubli.
Des internautes Européens ont vu leurs demandes de droit à l’oubli aboutir
Techniquement, Google a peut-être répondu un peu vite aux demandes de la Cour de justice de l’Union Européenne, car depuis que le formulaire de droit à l’oubli a été mis en ligne le 29 mai 2014, la firme de Mountain View croule sous les demandes d’internautes. Les 4 premiers jours, plus de 41000 demandes ont été envoyées et chaque jour qui passe ne fait qu’augmenter les volumes de liens à traiter.
Les ingénieurs de chez Google doivent traiter chaque cas individuellement, ce qui ne leur facilite pas trop la tâche. Le droit à l’oubli se révèle être assez complexe à mettre en œuvre, car il faut définir ce qui fait partie réellement d’un droit à l’oubli ou à contrario, ce qui fait partie du droit de chaque internaute à l’accès à l’information. On comprend parfaitement qu’une personne ayant effectuée une escroquerie il y a vingt ans, ne souhaite plus être associée à cet évènement sur le web, mais il est aussi légitime si un individu exerce des activités illégales, que les internautes puissent avoir le droit d’en être informés.
Le formulaire de droit à l’oubli de Google permet aussi de supprimer des contenus jugés néfastes à l’e-réputation des internautes Européens. Google commence à appliquer la suppression qui ne concernera que les liens d’Europe, les Américains devront quant à eux être plus patients et si l’on consulte Google depuis la version US, les liens supprimés en Europe seront eux toujours accessibles dans d’autres pays non européens.
