Cela fait bien longtemps que la marque canadienne BlackBerry tente de survivre sur le marché des smartphones. Même la dernière version de son OS, le BB10.2, ayant pourtant marqué un tournant non négligeable avec l’accueil du magasin d’applications Amazon, ne semble pas être à même de permettre à BlackBerry de sortir enfin la tête de l’eau. Selon une information émanant de l’agence Reuters, BlackBerry pourrait être en phase finale de réalisation d’un téléphone fonctionnant sous système Android. Enfin le bout du tunnel ?
Smartphone BlackBerry sous Android : une rumeur persistante
Cette information divulguée par l’agence Reuters émane en fait de plusieurs sources qui restent pour l’instant anonymes. Cela dit, elles semblent assez plausibles, du moins si la marque canadienne est bien décidée à franchir un grand cap dans son histoire, qui semble toucher à sa fin depuis de longs mois maintenant. BlackBerry, sans doute faute d’un réel catalogue d’applications, peine à rester sur la ligne symbolique de 1% de part de marché des smartphones et l’OS BB10 lancé courant 2013, n’a pas permis le soubresaut escompté.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’on entend parler d’un rapprochement de BlackBerry avec Android, mais cette fois la rumeur semble de plus en plus crédible et les chances de voir se concrétiser ce rapprochement sont chaque fois plus grandes. Pourtant, pour l’instant, les deux sociétés concernées, Google et BlackBerry, n’ont pas fait de commentaires directement liés à cette rumeur.
Un BlackBerry coulissant sous Android dès cet automne
Toujours selon ces sources anonymes citées par l’agence Reuters, le premier smartphone BlackBerry à tourner sous système Android sera un modèle coulissant, avec clavier physique et devrait être mis sur le marché à l’automne 2015. BlackBerry proposerait donc certainement un terminal Android avec une surcouche intégrant des éléments propres à BB10, le clavier prédictif ou encore le hub. Reste à voir comment sera accueilli ce terminal et surtout, quelle direction générale prendra la marque canadienne après un tel changement de politique.
