Après le tragique attentat qui est survenu à Nice le 14 juillet, l’application SAIP, aussi connue comme « Alerte attentat » a montré ses limites. Ce n’est que trois heures après l’acte terroriste que l’alerte a été donnée. Une situation qui a été jugée inacceptable par le gouvernement qui avait précisément lancé cette application pour ce genre d’incident.
L’application SAIP Alerte attentat n’a pas fonctionné
Le gouvernement avait conçu l’application SAIP peu après les attentats du 13 novembre et après plusieurs mois de développement l’avait mise en service. Un mois après ce lancement, l’actualité a malheureusement et tristement démontré qu’elle ne fonctionnait pas. Normalement dès qu’un accident grave, une catastrophe ou un attentat survient, l’application est censée envoyer une alerte dans une zone géographique précise, mais le 14 juillet, alors que l’attentat qui a couté la vie à 84 personnes et en a blessé des centaines d’autres a eu lieu peu avant 23 heures, ce n’est qu’à 01h34 que l’alerte a été envoyée…
Un grave dysfonctionnement qui a fâché en haut lieu et le ministère de l’intérieur a exigé du prestataire de l’application SAIP : « Un plan d’action dans un délai très bref pour qu’un tel incident ne puisse pas se reproduire ». Ce dernier s’est « engagé à présenter des mesures correctives dès lundi 18 juillet », afin de garantir une réelle fiabilité, pour que ce genre d’incident ne se reproduise plus à l’avenir.
Le gouvernement assure par le biais de la préfecture des Alpes-Maritimes, que l’alerte a été donnée immédiatement mais pour une raison encore inconnue elle « n’a été publiée qu’à 1h34 dans la nuit de jeudi à vendredi » par le dispositif d’alerte attentat. Les réseaux sociaux et notamment Facebook ont été nettement plus réactifs pour prévenir la population et leur permettre de rassurer leurs proches.
