Bressolles, le nom de ce petit village français n’était pas connu jusqu’à ce qu’il fasse la « Une » de l’actualité pour une décision prise par son maire, Fabrice Beauvois. Ce dernier a décidé de déclarer les pokémons « persona non grata » sur le territoire de sa commune.
Le maire d’un village français déclare la guerre aux Pokémons
Fabrice Beauvois a estimé que la folie Pokémon dépassait les limites de l’entendement et a donc publié un arrêté municipal visant à interdire l’apparition de créatures virtuelles sur sa commune d’un peu plus de 800 habitants. La décision peut paraître surprenante de la part d’un élu français, puisque rappelons-le, il ne s’agit que d’un jeu !
Le maire ne souhaite pas s’en prendre aux joueurs, mais veut que les sociétés éditrices de Pokémon Go, notamment Niantic, fassent le nécessaire pour faire disparaître toutes traces de pokémons à Bressolles. Il motive sa décision en avançant plusieurs arguments et en affirmant : « la propagation contagieuse et anarchique du phénomène Pokémon Go est une menace pour la tranquillité et la sécurité publique sur sa commune ».
A Bressolles dans l’Ain, les Pokémons ne sont plus les bienvenus
Le maire précise que ce jeu mobile augmente « l’inattention des piétons et conducteurs de véhicules visionnant leur téléphone », faisant probablement référence aux accidents de circulation qui ont récemment eu lieu, alors que des joueurs cherchaient des créatures virtuelles en conduisant. Il avance également que Pokémon Go favoriserait « la constitution de groupes en soirée dont il convient de prévenir l’émergence ».
Fabrice Beauvois a donc décidé d’aller à contre-courant des français, qui se passionnent de plus en plus pour ce jeu vidéo. Aux derniers chiffres, 5% des français joueraient à Pokémon Go ! Ce maire a adressé une copie de son arrêté municipal à Google, dont Niantic est l’une des filiales. On peut facilement imaginer la réaction de Mountain View, en lisant que Bressolles partait en croisade contre son jeu planétaire…
