Contrairement à ce que laissent entendre de nombreux internautes ou certains sites, Nintendo n’alimente pas la rupture de stock de la Switch pour travailler en flux tendu ou pour créer une sorte de « rareté », qui boosterait ainsi les ventes de la console. Nintendo a donc pris la parole lors d’une interview chez Ars Technica.
Nintendo réfute les reproches d’alimenter la rupture de stock de la Switch
Charlie Scibetta, le directeur de la communication Corporate chez Nintendo, n’est pas resté insensible aux critiques, voire accusations portées contre l’entreprise concernant une quasi rupture de stock qui dure depuis plusieurs mois maintenant. Il est vrai que depuis son lancement début mars, la Switch est relativement difficile à trouver et que les délais de livraison sont assez impressionnants.
Charlie Scibetta s’est exclamé : « Bien sûr que ces ruptures ne sont pas intentionnelles et encore moins destinées à attiser la marché. Nous fabriquons autant de Switch que nous le pouvons ». Il a ajouté : « Nous voulons avoir autant de consoles que possible pour accompagner l’arrivée des nouveaux jeux actuellement. Notre travail est d’en fabriquer un maximum le plus rapidement possible, plus particulièrement d’ici cet hiver car nous voulons avoir des Switch présentes sur les étalages pour la sortie de Super Mario Odyssey ».
L’objectif de Nintendo est en effet de rattraper ce retard dans les temps car le but est de disposer d’un important volume pour les fêtes de fin d’année et lors de la sortie du futur Super Mario. Deux futurs gros vecteurs de ventes.
“Dès qu’une Switch est produite, elle n’a pas le temps d’arriver en magasin”
Charlie Scibetta a expliqué : « Nous avions anticipé qu’il y aurait une grosse demande pour la console, mais la demande a finalement été encore supérieure à ce que nous pensions. Nous avions prévu une bonne quantité pour le lancement, nous avons vendu 2.7 millions de Switch dans le monde en un seul mois, puis estimé que nous pourrions en ajouter 10 millions d’ici la fin de l’année fiscale… ». Après plusieurs hausses de la production, Nintendo en est désormais à un volume de 18 millions sur l’année fiscale, espérons que cela soit suffisant.
En effet, comme l’indique le directeur de la communication de chez Nintendo « Malheureusement, nous sommes aujourd’hui dans une situation où dès qu’une Switch est produite, elle n’a pas le temps d’arriver en magasin qu’elle est déjà vendue. Ce n’est certes pas le plus désagréable des problèmes, mais nous travaillons d’arrache-pied pour arriver à satisfaire la demande ».
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