En exploitant frauduleusement la fonction d’édition de Google Maps, des escrocs ont pu recueillir les coordonnées bancaires d’internautes qui pensaient téléphoner à leur banque. Quelques cas recensés en Inde : la BI mène l’enquête.
Arnaque par édition sur Google Maps
On trouve sur le web un nombre incalculable d’arnaques en tout genre, escrocs et hackers ne manquant pas d’imagination et d’énergie pour piéger les internautes. Mais que dire lorsque l’on se fait avoir par le biais d’une application que l’on considérait comme parfaitement fiable : c’est maintenant le cas de Google Maps, utilisée par certains pour soutirer des coordonnées bancaires.
Concrètement, des hackers peu scrupuleux ont mis au point un stratagème permettant l’obtention de données bancaires des utilisateurs de Google Maps peu méfiants, avec leurs consentements. Quelques cas sont d’ores et déjà recensés en Inde, mais l’arnaque pourrait bien s’étendre à plus grande échelle, la réussite de l’opération ne tenant qu’à la naïveté de la victime.
Le principe est simple, puisqu’il s’agit uniquement d’exploiter la fonction d’édition de la célèbre application de géolocalisation pour abuser de la crédulité d’autres utilisateurs, qui croient appeler leurs banques en composant un numéro qui en réalité a été modifié.
L’enquête de la BI avance
Faisant référence en matière d’information dans ce domaine, le site Business Insider reporte ainsi quelques cas d’arnaques pratiquées en Inde, par édition puis exploitation de faux numéros de téléphone de banques. Pensant contacter leurs banquiers, les victimes donnent ensuite verbalement et de leur plein grès des renseignements réputés secrets.
Une enquête serait actuellement en cours en Inde. Diligentée par les services de la BI (la police locale) celle-ci avance notamment en se basant sur l’étude des numéros de téléphone employés, et la population a été invitée à plus de méfiance.
S’agissant de cette fonction d’édition, Google rappelle que « Globalement, permettre aux utilisateur de suggérer des modifications fournit des informations complètes et à jour, mais nous reconnaissons qu’il peut y avoir des inexactitudes ou des corrections incorrectes suggérées par eux ».
