Free Mobile était une nouvelle fois décrié par la presse et par ses confrères dans une histoire de non-respect de ses engagements vis-à-vis des MVNO. En effet, Free mobile avait proposé d’héberger ces derniers sur son réseau moyennant une somme modique à définir, mais le jour de la publication de la fameuse grille tarifaire, les prix ne permettaient même pas aux MVNO de pouvoir construire une offre.
Free Mobile le quatrième opérateur de téléphonie mobile avait provoqué un tollé le jour de la parution de sa grille tarifaire à destination des MVNO, en provoquant la colère de l’ARCEP qui avait alors enclenché une procédure pour non-respect de ses engagements. En effet, ce dernier étant arrivé tardivement sur le marché avait néanmoins obtenu une licence 3G, à condition qu’il héberge les MVNO sur son réseau.
Les tarifs de gros que Free Mobile avait proposés aux MVNO étaient tellement élevés, qu’il était impossible de concevoir un tarif concurrentiel. Pour exemple, le coût d’accès au réseau par carte SIM, pour les MVNO était fixé à 2 €, soit précisément le tarif le plus bas de Free et sans inclure les autres frais, propre à chaque opérateur. Pour faire simple, en ne gagnant rien un MVNO serait plus cher que Free !
C’est pour cette raison que l’association Alternative Mobile, qui regroupe plusieurs MVNO, a demandé des sanctions contre Free Mobile. L’Arcep a entendu cet appel et a lancé immédiatement une procédure pour manquement, tout en exigeant une révision de la fameuse grille tarifaire. Le quatrième opérateur s’est exécuté en fournissant sa nouvelle grille début juillet, dans laquelle quelques tarifs ont changé pour les MVNO simples, en revanche l’ensemble des tarifs à destination des Full MVNO n’a pas bougé d’un poil. Le dossier est désormais entre les mains de l’Arcep…
Dernière mise à jour le 21 août 2018