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Selon le syndicat Force Ouvrière, 1500 à 2000 postes supprimés chez SFR

Par Emmanuel

L’opérateur de téléphonie mobile SFR va mal. Et ce n’est pas le plan de restructuration annoncé qui va améliorer la situation. Le syndicat Force Ouvrière (FO) qui annonce la suppression de 1500 à 2000 postes évoque une situation catastrophique chez SFR. Bouygues Télécom a également mis en place une série de mesures au début de l’été afin de revoir ses effectifs.
L’arrivée de Free Mobile a fait du bien aux consommateurs. A l’inverse il a fait énormément de mal aux autres opérateurs mobiles. Les départs massifs des clients pour rejoindre le nouvel opérateur a créé un malaise général chez les opérateurs. Début juillet l’opérateur Bouygues Télécom a présenté un plan de départs volontaires portant sur 556 postes. Il avait indiqué qu’aucun licenciement ne serait mis en place.

SFR doit annoncer prochainement son plan de départs qui porterait sur 1500 à 2000 postes. Devant son comité central, l’opérateur avait présenté ses grandes orientations stratégiques. « On a présenté une méthode et un calendrier de mise en œuvre : le plan de réorganisation sera lancé en novembre prochain » expliquait alors la direction de SFR. Cette dernière souhaite donner « une priorité à la mobilité interne et la formation sur lesquels on va mettre beaucoup de moyens. En même temps que le projet de réorganisation en novembre, on présentera à la négociation aux partenaires sociaux un plan de départs volontaires ».A priori il n’y aurait pas non plus de licenciement chez SFR. Il s’agirait de départs négociés ou de non renouvellement de contrat.

Le syndicat Force Ouvrière a écrit au ministre du redressement productif Arnaud Montebourg pour lui exprimer sa « très vive inquiétude face à la destruction massive d’emplois dans la filière télécoms. » De plus le syndicat mentionne : « Un emploi direct supprimé chez un opérateur engendre au moins deux ou trois emplois directs chez les sous-traitants. » Le syndicat souhaite attirer l’attention du gouvernement sur les grands chantiers en cours que sont le déploiement de la fibre optique et celui de la 4G. Il déclare : « Le cadre réglementaire doit permettre aux opérateurs qui ont un vrai projet industriel de le développer. Nous parlons de 25.000 à 30.000 emplois techniques, au minimum, pour les cinq à dix ans à venir »

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