Deux mois à peine après le scandale qui avait fait le tour de la France, lorsque deux employés avaient insulté un client et détruit son smartphone en direct pour le simple fait d’être un « client casse couille », Une nouvelle affaire fait surface… Cette fois les faits sont encore plus graves puisqu’il s’agit de racisme et de misogynie.
Periscope : nouveau bad buzz chez SFR, avec une vidéo raciste
Lors de la première affaire, les mots étaient restés « raisonnables » malgré le profond manque de respect envers le client qui souhaitait juste récupérer son smartphone en maintenance. C’était surtout le geste de détruire le smartphone de la victime qui avait choqué la France entière. Les deux salariés de chez SFR avaient été licenciés et une plainte avait été déposée contre eux pour destruction d’un bien appartenant à autrui.
Aujourd’hui, les faits sont plus graves puisque deux autres salariés, (licenciés sur le champ à l’heure où nous rédigeons ces lignes), risquent jusqu’à un an de prison et 45.000 euros d’amende pour « provocation à la discrimination en raison de la religion » et pour « provocation à la haine ou à la violence en raison du sexe ». Sur cette vidéo filmée au travers de l’application Periscope, on peut entendre des employés insulter une nouvelle fois un client en son absence, mais cette fois en proférant « connard de juif » à plusieurs reprises et en ajoutant : « ça vient du fin fond du cœur ».
Le manque d’intelligence des deux ex-salariés de chez SFR va même plus loin, puisqu’au même moment une jeune femme passe dans la rue et ces derniers l’insultent de « mi pute – mi soumise » à travers la vitrine. Des propos profondément racistes et misogynes qui ont immédiatement interpellé La Licra, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme, qui a contacté SFR et déposé plainte.
Ces deux affaires impliquant des salariés de chez SFR génèrent un vrai bad buzz pour l’opérateur car elles ont un immportant retentissement médiatique. Même si l’entreprise a indiqué qu’elle « se désolidarisait absolument de ces propos » et que « Les auteurs […] ont été identifiés et mis à pied en vue d’être licenciés », le mal est fait et une nouvelle fois l’antisémitisme et le sexisme refont surface dans notre pays. Il ne fait aucun doute, après ces deux affaires, que l’entreprise sera plus vigilante sur son recrutement, car il semble que le respect du client ne soit pas inné chez tout le monde, en plus du réel manque d’intelligence.
Dernière mise à jour le 20 août 2018