L’opérateur mobile SFR a déposé récemment une plainte auprès de la Commission Européenne. En effet, ce dernier estime que l’opérateur historique Orange serait à même de contrôler Free Mobile. De son côté, Orange a fait savoir via le Figaro que « le groupe France Télécom Orange est particulièrement serein car ce contrat a été voulu par les différents Autorités de la concurrence : Autorité de la concurrence et Arcep ».
Selon le Figaro, l’opérateur SFR aurait déposé cette plainte devant la Commission Européenne pour avoir accès aux détails de ce contrat d’itinérance. En effet, ce contrat est privé et se trouve donc sous le sceau du secret. Mentionnons que le président de l’Arcep, Jean Ludovic Silicani a comme même eu accès à ce dossier.
Les opérateurs Bouygues Telecom et SFR ont toujours reproché à l’opérateur historique d’avoir permis au quatrième opérateur Free Mobile d’obtenir une itinérance 3G. Free Mobile indique de son côté, que ces deux opérateurs lui aurait fait une offre pour l’accueillir sur leur réseau 3G.
Orange souligne que le dernier arrivant aurait saisi l’Autorité de la concurrence s’il n’avait pu trouver un partenaire pour l’accueillir sur son réseau 3G. Orange a donc pris les devants et a signé un accord financièrement très avantageux que d’y être forcé par l’Autorité de la concurrence.
Le président de France Télécom répond à ses détracteurs dans un entretien accordé au journal Le Figaro : « Le procès en sorcellerie qui nous est fait sur l’itinérance est l’expression de la déception de nos concurrents. Sans itinérance, le choc financier aurait été important pour Orange. Enfin, les tarifs de l’itinérance ne sont pas à l’origine de l’agressivité de Free sur les prix comme en atteste le coût, nettement supérieur au milliard d’euros sur trois ans.»
Nous attendons avec impatience la décision de la Commission Européenne qui a toujours œuvré pour le développement de la concurrence en France.
