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Facebook publie son rapport de transparence sur les demandes des états

Par Emmanuel

Après l’affaire Prism et les accusations de collaboration avec les gouvernements sans réquisition judiciaire, Facebook a décidé de vraiment jouer la carte de la transparence en publiant un rapport recensant l’ensemble des requêtes des états concernant des demandes d’informations sur les données privées de certains utilisateurs.

Facebook publie la liste des demandes des gouvernements sur les données privées

Le réseau social Facebook vient de publier son rapport de transparence concernant les 6 premiers mois de l’année 2013. Sur ce document, on peut voir l’ensemble des requêtes des gouvernements sollicitant des informations et des données privées de certains utilisateurs. Pas moins de 71 pays ont adressé ce genre de demandes auprès des services du réseau social, concernant environ 38000 utilisateurs. Les plus friands de ce genre d’informations sont sans réelle surprise les Etats-Unis, avec pas moins de 12000 demandes sur plus de 20000 profils !

D’autres pays sont aussi très demandeurs pour obtenir des données privées, comme l’Inde avec 4144 requêtes, l’Angleterre avec 2337, l’Italie avec 2306, l’Allemagne 2068 et la France avec 1598 demandes de données privées.

Facebook tente de démontrer le cadre strict de sa politique de confidentialité

Facebook a donc décidé de faire comme deux autres géants du web, Google et Twitter qui publient depuis longtemps déjà des rapports de transparence sur la confidentialité. C’est précisément à cause de l’affaire Prism dans laquelle plusieurs entreprises du web et du High Tech ont été accusé de fournir des informations à la NSA, que Facebook a décidé de fournir ce rapport. Une façon de se dédouaner en montrant que FB n’a rien à cacher, que l’espionnage généralisé est faux et que la confidentialité est une priorité absolue pour l’entreprise.

Le réseau social explique que « Lorsque nous sommes tenus par la loi d’accéder à une demande, nous ne révélons en règle générale que les informations de base d’un utilisateur, comme le nom par exemple ». De plus toutes les demandes des gouvernements n’ont pas forcément des retours positifs, puisque 79% des requêtes sont validées lorsqu’il s’agit de crimes graves, de kidnapping ou de terrorisme. Colin Stretch le conseiller général de Facebook a d’ailleurs déclaré : « Nous nous battons beaucoup sur ces demandes et nous les refusons quand nous trouvons des lacunes juridiques ou si la portée des requêtes sont trop larges et trop vagues ».

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