Une application baptisée Ohlala permet aux Berlinois d’obtenir du sexe tarifé où et quand ils le souhaitent depuis quelques jours. Pia Victoria Poppenreiter et Torsten Stüber les deux concepteurs de cette plateforme d’un nouveau genre, n’ont pas peur de se frotter aux lois sur la prostitution.
Ohlala : un site propose des relations sexuelles rémunérées
Pour Pia Victoria Poppenreiter et Torsten Stüber, le concept est assez simple, des utilisateurs ont besoin d’argent et son prêt à fournir des prestations sexuelles et de l’autre des clients sont prêts à payer ! Un genre d’Uber de la prostitution en quelques sortes…
Pia Victoria Poppenreiter a déclaré : « C’est simple: nous mettons en relation des gens pour des rendez-vous payés immédiatement. Cela résout effectivement les problèmes dans ce marché, que les sites de rencontres et la plupart des sites d’escortes ne règlent pas: nous répondons aux attentes, à la demande », avant de poursuivre en précisant : « Quoi que ces deux personnes veulent faire (ils peuvent souhaiter un peu de compagnie au restaurant ou finir dans le même lit), c’est une affaire privée qui doit être convenue dans le chat avant la rencontre ».
C’est sur ce point que le site Ohlala veut jouer pour ne pas se retrouver avec le statut de proxénète. Les prestations sexuelles ne sont pas systématiques et le site n’a aucun moyen de pouvoir savoir si deux personnes vont déjeuner dans un bon restaurant ou s’accorder une partie de jambes en l’air dans un hôtel. Aucune loi n’interdit à deux personnes de se rencontrer, ni même de payer pour cela…
Sur Ohlala, les clients renseignent sur le site la prestation qu’ils souhaitent, l’heure et le lieu, ainsi que le tarif qu’ils sont prêts à dépenser. Ensuite libre aux personnes à proximité de répondre à l’offre, en contactant la personne. Pour le moment la plateforme Ohlala ne fonctionne qu’à Berlin en test, ensuite elle sera généralisée à l’Allemagne et les deux fondateurs d’Ohlala ont déjà soumis les applications Android et iOS à Apple et Google, en espérant rapidement pouvoir s’attaquer au marché international. Même le sexe a donc été “Ubérisé” !
