L’univers du porno, que l’on aime ou non, est en grande partie l’une des raisons du développement très rapide d’internet au début du web. Il n’est pas impossible que c’est aussi le porno qui facilite la démocratisation rapide de la réalité virtuelle.
Un premier film porno pour les casques de réalité virtuelle
L’année qui arrive risque d’être l’année de la réalité virtuelle ! Tous les géants sont dans les starting-blocks et en 2016, nous devrions voir débarquer de nombreux casques de réalité virtuelle comme par exemple : l’Oculus Rift VR de Facebook, le Samsung Gear VR de Samsung, le Morpheus de Sony, le SteamVR de HTC/Steam, VR Cardboard de Google, etc. L’industrie du X semble avoir déjà compris le potentiel de ces nouvelles technologies.
Dorcel a dévoilé son premier film X en réalité virtuelle. Le studio a précisé qu’il se lançait dans cette aventure et qu’il proposerait des films sphériques, filmés à partir de caméras à 360 degrés. Les futurs propriétaires de casques pourront donc être certains qu’ils trouveront aussi du contenu pornographique après cette intervention du groupe Dorcel.
Un défi lors du tournage et du montage
Le studio Dorcel s’est toutefois retrouvé devant de grands défis, très différents des films X qu’il réalise normalement. Il a expliqué qu’il a fallu utiliser des dispositifs utilisant 14 caméras GoPro et faire appel à de nouvelles méthodes de montages pour avoir une réelle vue immersive. Il a également fallu écrire des scénarios où désormais le spectateur est au centre de l’histoire.
Autre différence de taille, le coût de réalisation de ce premier film porno. Dorcel dit avoir dépensé entre 120000 et 150000 euros, quand une production normale revient en général à 60000 euros.
Une vidéo soft à 360° en 3D est offerte en téléchargement gratuit sur le site de DorcelVR, pour la version plus chaude, il faudra en revanche débourser 10 euros. Dans ce film, vous êtes le personnage principal et serez entouré de 5 magnifiques actrices, dont Anna Polina.
L’actrice X a confié sur cette première aventure pornographique destinée aux casques de réalité virtuelle : «C’était vraiment compliqué. Il fallait tourner en un plan séquence, tout recommencer si ça ne marchait pas. Nous, les actrices, devions plus regarder les caméras GoPro [quatorze, ndlr] que l’acteur, mais c’était pour lui que c’était encore plus dur. Avec le casque sur la tête, il ne voyait rien, il a dû jouer dans le noir», précisant : «Comme on savait que ça ne serait pas facile, on avait prévu un remplaçant s’il n’y arrivait pas».
