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Les cigarettes passent au cancer électronique !

Par Emmanuel

Tel le Messie, la cigarette électronique s’introduit dans nos foyers depuis quelques années, apportant sa rédemption aux fumeurs en mal de sevrage de nicotine. La Chine n’est pas restée étrangère à ce marché en plein essor, distribuant cigarettes ou composants à foison, en l’absence de contrôles aptes à préserver les consommateurs.

La cigarette électronique, un gadget faussement inoffensif

Voilà plusieurs années que les cigarettes électroniques ont fait leur apparition entre les mains de nombreux fumeurs. Elle comporte un avantage certain : mettre tout le monde d’accord, sevrant progressivement les fumeurs qui le désirent, tout en préservant la santé de leur entourage de non-fumeurs. Moins exposés aux produits cancérigènes qui ont valu à la cigarette d’être bannie des lieux publics, les consommateurs ne s’en portent que mieux… apparemment !

En effet, une enquête récente effectuée par la revue 60 millions de consommateurs démontre que la cigarette électronique n’est pas du tout inoffensive. La dizaine de modèles testés, aussi bien rechargeables que jetables, démontrent des défauts d’étiquetage inacceptables. « Dans 3 cas sur dix, les teneurs en formaldéhyde (formol) flirtent avec celles observées dans certaines cigarettes conventionnelles, et dépassent même parfois celles que l’on peut mesurer dans la fumée de certaines cigarettes ».

Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de la revue, précise : « Les cigarettes électroniques sont loin d’être les gadgets inoffensifs qu’on nous présente. Ce n’est pas une raison pour les interdire. C’est une raison pour mieux les contrôler ».

« Fabriqué en Chine » : synonyme de manque de traçabilité ?

Précisément ! Le problème actuel des cigarettes électroniques réside dans leur manque de contrôle. La traçabilité et l’étiquetage démontrent que la plupart d’entre elles, ou de leurs composants, sont fabriqués voire assemblés en Chine. Dangereux si mal dosés, les éléments constituant ce nouveau produit mériteraient plus d’attention. Certaines étiquettes s’étant avérées mensongères, annonçant l’absence de certains produits cancérigènes ou un dosage particulier, Thomas Laurenceau concluait donc « que tous les professionnels fassent une formation et que l’on ferme les endroits où l’on ne vend pas que des cigarettes électroniques, mais aussi des vêtements ou des portables. On ne vend pas des bonbons, on fait inhaler de la nicotine donc il faut se renseigner ».

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