On le sait, Honor connaît un succès grandissant. Seul hic, l’offre est de plus en plus proche de ce que propose Huawei, marque qui fait partie du même groupe qu’Honor. En somme, il existe une cannibalisation potentielle d’Huawei par Honor.
Honor, un succès grandissant
Huawei a su trouver ses clients au-delà de ses frontières, notamment par la qualité de ses produits. Honor, filiale de Huawei, a lui aussi conquis des parts de marché bien au-delà de la Chine, en s’éloignant de manière assez nette de ses origines, afin de toucher un public occidental.
Spécialisé dans la vente via le web, Honor a su trouver et séduire une cible particulière : une clientèle plutôt jeune et très branchée nouvelles technologies. Ses prix très attractifs expliquent aussi son succès. Enfin, son aptitude à orchestrer des coups marketing expliquent le succès grandissant de la marque.
Honor et Huawei partagent les mêmes laboratoires de R&D, avec jusqu’à présent, la priorité accordée à Huawei en termes d’avancées, avant qu’Honor en profite. C’est l’image de marque et le cœur de cible qui sont surtout différents entre les deux marques.
Une cannibalisation d’Huawei par Honor ?
Cette segmentation de l’offre ne semble plus aussi claire aujourd’hui, dans la mesure où Honor tend de plus en plus à présenter des smartphones issus de la maison mère Huawei. Et ce qui peut surprendre, c’est qu’Honor tend maintenant à proposer des smartphones très proches, mais à des prix plus attractifs.
On pense notamment au Honor 7X, qui est le clone du Huawei Mate 10 Lite. Idem pour le View 10, très proche des Huawei Mate 10 et 10 Pro. Quant au futur Honor View 10, il pourrait intégrer la reconnaissance faciale avant Huawei. En définitive, Honor a évolué dans son positionnement, passant du milieu de gamme au haut de gamme, ce qui le rapproche de Huawei.
La cannibalisation d’Huawei par Honor est donc un risque potentiel. Et ce n’est sans doute pas pour rien qu’à la question de savoir quel était le principal concurrent d’Honor, son directeur général Georges Zhao avait répondu « pour être honnête, c’est nous-mêmes »…
