Kim Schmitz, le fondateur de Megaupload a été arrêté jeudi dernier en Nouvelle-Zélande et devrait être prochainement extradé aux États-Unis. Il a plaidé non coupable et nie toutes les accusations encourues contre lui, mais cela n’a pas empêché la justice néo-zélandaise de refuser sa demande de libération sous caution. Ce qui implique que le fondateur de Megaupload restera incarcéré au moins jusqu’au 22 février, le jour de l’examen de la procédure d’extradition demandée par les États-Unis.
Dans un jugement écrit, le juge David McNaugton a mentionné qu’il ne pouvait statuer en la libération sous caution du client puisque les risques qu’il s’enfuit sont énormes au vu de ses ressources financières très importantes. À noter que le FBI a gelé plus de 50 millions de dollars d’actifs et a fermé le site de Mégaupload, mais il ne reste pas moins que Kim Schmitz pourrait avoir d’autres ressources. Par ailleurs, le fondateur de Megaupload a opposé une grande résistance lors de son arrestation, un geste qui n’a pas joué en sa faveur une fois arrivé devant le juge. Pour rappel, 76 policiers et deux hélicoptères ont été déployés pour déloger Kim Schmitz d’une chambre forte située dans son manoir. Sur le suspect, un fusil à canon scié, trois passeports et plusieurs cartes de crédit. Une situation peu confortable pour l’homme dont l’avocat avait déclaré récemment qu’il allait respecter toutes les conditions relatives à la liberté conditionnelle et n’avait aucunement l’intention de reprendre ses activités ni de prendre la fuite.
Extradés prochainement
La procédure d’extradition devra être lancée le 22 février et s’étaler sur plusieurs mois. Ceci concerne en haut lieu Kim Dotcom mais également ses trois associés qui ont aussi été arrêtés en Nouvelle-Zélande. À noter que deux autres collaborateurs des sites Megaupload ont été arrêtés ce week-end en Europe et une quatrième personne est encore en fuite. Il convient de rappeler que l’accusation faite sur ces sept personnes porte sur le fait qu’elles ont obtenu environ 175 millions de dollars de profits en exploitant des sites de téléchargement et de vidéos en ligne sans prendre en compte le copyright. Une telle démarche aurait eu pour effet de générer plus de 500 millions de dollars de pertes aux ayants droit.
Le juge néo-zélandais qui devait statuer aujourd’hui ne s’est pas encore prononcé sur le dossier. L’avocat du fondateur de Megaupload quant à lui remet en question les chefs d’accusations et avance que de nombreuses erreurs se trouvent dans la description du fonctionnement du site Megaupload. Il a aussi ajouté que le site n’encourageait pas le piratage, mais aidait plutôt les artistes à se faire connaitre du grand public comme pour YouTube. Alors que l’histoire de Kim Dotcom et Megaupload continue d’attirer toutes les attentions, la presse néo-zélandaise révèle le train de vie très élevé du fondateur de Megaupload. Les nombreuses villas et autres voitures de collection de Kim Dotcom n’aident pas vraiment les gens à croire en la véracité de ses dires. Les consommateurs commencent à se demander si les accusations que porte la justice fédérale américaine ne seraient pas finalement véridiques.
Par pitié, ste désinformation qu’on nous sort
"Les consommateurs commencent à se demander si les accusations que porte la justice fédérale américaine ne seraient pas finalement véridiques."
C’est la pire co***** que j’ai entendue depuis un moment. Tous les utilisateurs sans exception je pense sont outrés par cette action illégale qui prouve bien que les US se prennent pour les rois du monde ? Qu’en est-il des gens comme moi et beaucoup d’autres qui stockions des projets et des fichiers importants sur notre compte dument payé ?
Pareil que trololol.Vraiment du grand n’importe quoi cette phrase.Merci a l’auteur du billet de réagir et argumenter un peut.J’aimerai bien entendre son point de vue pro sopa/pipa/acta