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L’opérateur SFR dévoile son plan de départs volontaires

Par Emmanuel

L’opérateur SFR, filiale de Vivendi vient d’annoncer un plan de départs volontaires de 856 emplois et la mise en place d’un processus d’information-consultation sur son projet de réorganisation. Ce plan de restructuration avait été mentionné par plusieurs sources différentes depuis quelques jours. Plus précisément, 1123 postes vont être supprimés et 267 vont être créés. « Il s’agit plutôt d’un plan de fermeture de 1.123 postes et de l’ouverture de 240 postes nouveaux, dont 20 sont déjà ouverts mais non pourvus. » a déclaré un élu CGT.
C’est au cours d’un comité central d’entreprise (CCE) que le président du groupe Stéphane Roussel a dévoilé devant les syndicats ce plan sensé « sauvegarder sa compétitivité » dans un marché très concurrentiel. Les syndicats s’attendaient à ce que le plan concerne environ 10% de ses salariés. Pour le moment, les conditions du plan de départs volontaires n’ont pas été abordées.

L’opérateur SFR avait déjà évoqué au mois de juillet dernier son intention de mettre en œuvre un plan de restructuration pour faire face à la concurrence sur le marché de la téléphonie mobile. L’arrivée de Free Mobile sur le marché a accentué le besoin de supprimer des postes. Les deux autres opérateurs Bouygues Telecom et Orange ont également annoncé des mesures concernant l’emploi. En effet, Bouygues Telecom a dévoilé un plan de départs volontaires de 556 postes. Orange de son côté va supprimer des postes avec des départs non remplacés.

L’opérateur SFR a indiqué dans un communiqué qu’une réunion était prévue le 3 décembre prochain réunissant les partenaires sociaux et la direction pour négocier les conditions d’accompagnement des collaborateurs. « Les départs seront strictement volontaires et SFR a souhaité qu’ils soient validés dans le cadre de commissions paritaires. » a indiqué la direction de SFR.

« Leur plan représente 100 millions d’euros d’économies. C’est moins d’un pour cent du chiffre d’affaires et ce sera une saignée importante pour le groupe. On se demande s’il pourra continuer à fonctionner correctement. Et sur les nouveaux postes créés, nous sommes un peu dubitatifs. Les 20 postes déjà ouverts ne trouvent toujours pas preneurs aujourd’hui parce que les salaires proposés sont trop faibles au regard des qualifications demandées » a déclaré Damien Bornerand, élu CGT.

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