Accueil » Actualités » Le gouvernement soulève l’illégalité d’équipements chinois Huawei et ZTE

Le gouvernement soulève l’illégalité d’équipements chinois Huawei et ZTE

Par Emmanuel

Entre protectionnisme et application du règlement, le gouvernement somme les opérateurs français de démonter leurs équipements chinois fournis par Huawei et ZTE, non conformes à la législation française. Cette décision est de bon augure pour l’équipementier Alcatel-Lucent, en difficulté depuis des années face aux prix chinois trop compétitifs.

Un protectionnisme qui pourrait profiter à Alcatel-Lucent

Utilisant du matériel fournit par les équipementiers chinois Huawei et ZTE, certains opérateurs français se sont vus sommés par le gouvernement français de démonter les appareils concernés. Sont concernés : Orange à la Réunion et à Mayotte, Pacific Mobile en Polynésie, ainsi que Outremer Telecom pour la Guadeloupe, la Guyane, la Réunion, Mayotte et la Martinique.

La société Alcatel-Lucent pourrait bien profiter de cette aubaine pour reconquérir le marché français perdu, étant en difficulté car incapable jusqu’à présent de concurrencer les tarifs pratiqués par les chinois. Ces derniers qualifient d’ailleurs cette décision française comme protectionniste, les équipements chinois n’ayant fait l’objet d’aucun problème, jusqu’à aujourd’hui.

Une décision guidée par la législation

D’un point de vue de la législation, la décision française est sans appel. Loin d’être guidée par une politique de protectionnisme, elle est décrite comme « une volonté d’interdire sur le territoire national et européen le déploiement et l’utilisation de routeurs ou d’équipements de cœur de réseaux qui présentent un risque pour la sécurité nationale, en particulier les routeurs ou d’autres équipements informatique d’origine chinoise ».

Il est vrai que les équipementiers chinois sont non seulement soupçonnés par Bruxelles de « dumping », mais que leurs matériels ne sont pas en accord avec les normes européennes en vigueurs. Les sociétés ZTE et Huawei ont des demandes d’agréments en cours, sans réponse positive pour l’heure. En attendant, l’agence nationale de sécurité informatique (ANSSI) continuera d’exiger des opérateurs français, l’emploi de matériels agréés.

Vous aimerez aussi

S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
0
Nous serions ravis d'avoir votre avis, laissez un commentaire !x