Microsoft a décidé d’attaquer le groupe japonais Kyocera, qu’il accuse de violer certains de ses brevets liés à Android. La firme de Redmond demande des contreparties financières, la fin de l’exploitation de ses brevets sans son consentement et aussi l’interdiction de vente de trois modèles de téléphone du groupe Kyocera.
Kyocera prit la main dans le sac de violation de brevets
Ce n’est pas la première fois que Microsoft fait valoir le droit de certains de ses brevets. Cette fois, c’est le groupe japonais Kyocera qui va en faire les frais, car le groupe nippon aurait utilisé sans autorisation sept brevets Microsoft concernant des compatibilités Android. Microsoft a proposé un accord où il est question du versement d’une somme d’argent pour continuer à utiliser les brevets. À défaut, le groupe Kyocera pourrait se voir interdire la vente de ses téléphones aux Etats-Unis.
Les brevets en question sont des fonctionnalités particulièrement communes, que l’on retrouve sur absolument tous les téléphones. Parmi les 7 brevets violés, on note des fonctions sur la géolocalisation des téléphones, l’envoi de SMS, la gestion de la batterie, etc.
D’autres entreprises sont passées par la voie judiciaire contre Microsoft et cela ne leur a pas toujours porté chance. On se souvient des démêlés avec LG ou HTC, ou plus récemment avec Samsung qui a dû débourser plus d’un milliard de dollars au géant américain. Kyocera n’a pas souhaité communiquer sur cette affaire, car d’un côté de la balance il y a sans doute des centaines de millions de dollars et de l’autre la fin des ventes de trois téléphones aux Etats-Unis, à savoir les téléphones DuraForce, Brigadier et Hydro.
