Ce fut l’un des feuilletons à suivre à la rentrée dernière : empêtré dans un tourbillon médiatique sans précédent, Samsung aura du jongler pour tenter de limiter la casse, après avoir vu se multiplier les explosions de Galaxy Note 7 aux quatre coins du globe.
Pour sûr, le Galaxy Note 7 restera un terminal à part dans l’histoire de Samsung. Jamais vraiment lancée officiellement (les seules unités distribuées furent celles précommandées par les plus impatients), la phablette aura fait face à de nombreux cas d’explosion, ayant forcé son constructeur à stopper net sa commercialisation.
Quand bien même de nouveaux modèles auront été proposés, ceux-là n’auront même pas réussi à colmater le souci, et les exemplaires en circulation furent marqués par les mêmes tares. Il aura fallu un bon moment avant qu’on ait connaissance du facteur ayant entraîné ces soucis. C’est désormais chose faite : il a été confirmé par les ingénieurs de la société Instrumental (ayant fait de l’optimisation des processus de fabrication des produits high-tech sa spécialité) que le problème ne se nichait pas uniquement dans les batteries, mais bel et bien dans le “design agressif” imaginé par Samsung, ayant tendance à quasi systématiquement compresser la batterie lithium intégrée. Ceci entraînant automatiquement une surcharge, ayant pu mener, comme on a pu le constater, à l’explosion.
Pire encore, d’après Instrumental, la décision de ne laisser que très peu de place à la batterie aurait été “intentionnelle”, confirmant la volonté de Samsung d’imposer le design de son Galaxy Note 7, quitte à remettre en cause des principes élémentaires, quand bien même la batterie aura été isolée dans une espèce de module, sensée la protéger des composants l’entourant. Mais ça n’aura pas été suffisant.
Dernière mise à jour le 8 mai 2019