Pour beaucoup de personnes, lorsqu’on demande dans quelles entreprises souhaiterais-tu travailler, un grand nombre répondent Google, d’autres Facebook, d’autres Apple, etc. En gros, chez un géant du web ou du high-tech. Pourtant lorsque l’on pose la même question aux principaux intéressés, les salariés de ces entreprises, c’est tout l’inverse qui semble se dégager…
Les employés des grosses boîtes américaines cherchent aussi un meilleur job ailleurs !
La messagerie professionnelle Blind a profité de sa position d’outil utilisé par de grandes entreprises pour réaliser une étude sur la satisfaction des employés des plus grandes sociétés américaines, dont une grande partie sont des géants du web ou du High-Tech. On pourrait naturellement penser que tout va bien dans le meilleur des mondes au sein de ces sociétés et qu’elles ne doivent pas faire d’efforts pour conserver leurs employés.
Entre cantine gratuite, salles de jeux, journées payées et libres pour travailler sur ses propres projets, crèche gratuite pour les enfants, autobus de ramassage devant chez soi et surtout grosse paie, rien ne semble trop beau pour chouchouter les salariés des GAFAM (Google, Apple Facebook, Amazon, Microsoft) et consort.
Pourtant lorsque l’on demande aux salariés : vous estimez-vous assez payé ? Cherchez-vous ailleurs ? La réponse surprendra les PDG et les directeurs des ressources humaines qui se croyaient à l’abri d’un exode massif… Si dans certaines entreprises comme Netflix, Facebook, LinkedIn ou Snapchat seuls 25 à 40% des salariés cherchent ailleurs un avenir meilleur, chez d’autres en revanche les chiffres sont nettement moins bons.
En effet, si l’on prend certains grands noms, comme Google ou Apple, ils seraient 60% à regarder chez le voisin, Twitter (65%), Microsoft (75%), eBay (80%), Intel (85%), Oracle (90%)
Il faut toutefois relativiser l’étude de Blind, car elle ne repose sur rien de concret, juste sur une enquête d’opinion auprès de milliers d’employés des grandes sociétés américaines du high-tech. Quoi qu’il en soit cela montre que rien n’est jamais acquis et que même avec de gros salaires et de bons avantages, l’herbe est toujours plus verte dans le jardin du voisin !
