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Internet très haut débit : mission cruciale pour le gouvernement

Par Emmanuel

L’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (AVICCA) vient d’adresser un courrier au gouvernement  concernant la question du haut débit en France. Notre pays accuse actuellement un retard en matière de couverture comparé au reste de l’Europe.
Le cabinet Idate vient d’épingler l’Europe sur son retard à l’accès internet très haut débit. Selon le rapport dévoilé par ce cabinet, la France se révèle être un mauvais élève en matière de couverture. L’autorité de régulation des communications et des postes (ARCEP) dément cette information et affirme que le marché français est dynamique. Elle souligne par ailleurs que les opérateurs effectuent des investissements importants.

L’ARCEP a mentionné dans son dernier bilan qui date du mois de mars 2012 que la France comptait 715 000 abonnements très haut débit. Ce chiffre comprend les 220 000 abonnements à la fibre optique (en hausse de 60% sur un an) et les 495 000 abonnements via le câble. (en hausse de 30% sur un an). Défendant le cadre réglementaire mis en place par l’ARCEP, son président déclare : « D’ores et déjà 6 millions de foyers sont éligibles au très haut débit en France, contre 2 millions en Italie, et moins d’un million en Allemagne et en Espagne ».

L’AVICCA qui constate que la couverture du territoire en très haut débit n’est pas à l’œuvre, demande au président de la République une modification du cadre réglementaire afin de libérer les initiatives. L’AVICCA en profite pour proposer au gouvernement une liste de dix recommandations.

L’AVICCA qui regroupe des collectivités locales agissant pour l’aménagement numérique du territoire n’accorde pas sa confiance aux opérateurs. En effet, selon AVICCA, les opérateurs pourraient ne pas tenir leurs engagements d’investissements. Les collectivités territoriales souhaiteraient intervenir eux-mêmes sur les zones rentables et non rentable. Ce dossier très sensible sera clairement une mission prioritaire pour Fleur Pellerin, ministre en charge du numérique

Du côté des opérateurs, on percevrait très mal un changement des règles actuelles. « Ce serait un gros risque de stopper la dynamique si l’on voulait transformer le jeu. J’appelle donc à une certaine continuité si l’on veut que le pays soit à la pointe du développement du très haut débit » déclare le PDG d’Orange.

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