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La ministre de la culture Aurélie Fileppetti critique Hadopi

Par Emmanuel

La ministre de la culture Aurélie Filippetti critique une nouvelle fois Hadopi.  Elle estime disproportionner les moyens investis pour lutter contre le téléchargement illégal et les résultats obtenus. La justice vient seulement de condamner une première personne à une amende de 150 euros dans le cadre de la loi Hadopi. La haute autorité rappelle de son côté son rôle dans le développement de l’offre légale.
Une fois de plus la ministre de la culture ne soutient pas Hadopi et le fait savoir en mentionnant qu’il existe une : « disproportion entre les moyens énormes de l’Hadopi et le résultat concret. Ce que je constate, c’est que la décision qui a été prise hier à Belfort, c’est 150 euros de condamnation, et c’est une première, et qu’il y a à peine 30 dossiers transmis au juge ». Le budget de l’Hadopi coute cher chaque année aux contribuables français. (12 millions d’euros par an). Aurélie Filippetti a mentionné qu’elle allait « demander que les crédits de fonctionnement de l’Hadopi soient largement réduits pour l’année 2012. Je préfère réduire le financement de choses dont l’utilité n’est pas avérée ».

La ministre a estimé que l’offre légale de musique en ligne n’était suffisante et elle a déclaré : « La solution, c’est l’offre légale, par abonnement, avec un choix large, des catalogues variés. Or, là-dessus, Hadopi n’a pas fait son travail, n’a pas rempli sa mission, c’est-à-dire contribuer au développement de l’offre légale ».

« J’ai lu avec stupeur les propos prêtés à la ministre de la Culture. Personne n’a le droit d’ignorer qu’on dispose de plus de 14 millions de morceaux de musique en écoute légale sur internet que ce soit par téléchargement ou en écoute gratuite. Quand on parle de ces sujets, parlons de la réalité. On n’est plus en 2005!»

La haute autorité a répondu à la ministre dans un communiqué que son action ne pouvait être évaluée « qu’au regard des missions et outils qui lui ont été confiés par le législateur. En matière d’encouragement de l’offre légale, ces outils sont particulièrement rigides et limités. La Haute Autorité n’en porte aucunement la responsabilité et ne peut en être rendue comptable ».

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